Commentaire : Des politiciens américains pratiquent le « terrorisme » dans le traçage de l’origine du virus

RCI 2021-08-04 21:54:13
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Michael McCaul, un ténor républicain de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, a publié le 2 août un rapport, dans lequel il prétend avoir des preuves de la fuite du nouveau coronavirus depuis l'Institut de virologie de Wuhan avant septembre 2019.

Apparemment certains politiciens américains sont trop impatients pour attendre la sortie de l’absurde « résultat de l'enquête sous 90 jours », commandé par le président américain à son agence de renseignement CIA. Ils tentent par leurs déclarations sensationnelles de faire pression sur l'OMS et salir l’image de la Chine sur le plan international.

Le soi-disant rapport de McCaul est basé sur des mensonges et des faits déformés. Sans aucune preuve solide, ni le moindre caractère scientifique, ce rapport n'a aucune crédibilité. Il ne peut pas tromper la communauté internationale. Comme l'a souligné un éditorial d’un média des Émirats arabes unis, les États-Unis ne considèrent pas le traçage de l’origine de la Covid-19 comme un problème de santé publique, mais comme un bâton pour attaquer des pays ayant des positions politiques différentes.

De toute évidence, après la publication du rapport de l'équipe d'enquête conjointe Chine-OMS, selon lequel la fuite du nouveau coronavirus du laboratoire chinois était « très improbable », certains Américains tentent toujours désespérément d’attaquer la Chine, exploitant sans scrupule « la théorie de fuite ». Ils ont franchi la ligne rouge de la morale, vont à l'encontre de la science et répandent la terreur dans le monde par la recherche de l’origine de Covid-19. Sur ce point précis, les États-Unis ont fait pression sur l'OMS pour qu'elle mène la soi-disant « deuxième phase de l’enquête du traçage de l’origine du virus » sur la Chine et ont muselé les scientifiques qui défendaient l'esprit professionnel.

Peter Daszak, président de l'EcoHealth Alliance des États-Unis, est venu en Chine cette année pour effectuer des recherches sur l’origine du virus en tant qu'expert de l'OMS. Il s’est vu coupé du financement des recherches par les National Institutes of Health après avoir fait une déclaration assez juste sur la Chine. Un autre expert de l'OMS, le virologue russe Dmitry Lvov, a révélé que de nombreux experts de l'OMS, dont lui-même, subissent des pressions de la part des États-Unis. « Ces Américains ne veulent pas que les virologues disent la vérité sur l'épidémie, » a-t-il dénoncé. Danielle Anderson, une scientifique australienne qui travaillait à l'Institut de virologie de Wuhan, a été victime des harcèlements et même des menaces. Son unique péché, c’est refuser de croire en la « théorie d’une fuite de laboratoire ». Finalement elle a dû appeler la police pour se protéger.

« Sous la pression continue des États-Unis, le travail des recherches sur l’origine du virus mené par l'OMS deviendrait un outil politique des États-Unis», s’est inquiété à son tour le biologiste suisse Wilson Edwards. Sous la pression des États-Unis, le secrétariat de l’OMS vient d’annoncer le plan de la deuxième phase des recherches sur l’origine du virus. Ce plan très politique, qui a perdu l'esprit de science et de coopération, a été contesté par de nombreux pays.

La recherche de l’origine du virus doit se faire dans le respect de la science, et ne doit pas être manipulée par les politiciens. La terreur répandue par les États-Unis met le monde entier en danger.

D'une part, la terreur américaine ralentit la recherche de l’origine du virus par la communauté scientifique, perturbe la lutte contre l’épidémie avec les outils scientifiques.

D'autre part, certains politiciens américains ont tenté d'associer la Chine et même l’ensemble des pays asiatiques à l'origine du nouveau coronavirus, ce qui a suscité des sentiments anti-asiatiques aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux. Cette stigmatisation a également été la base de la montée de la discrimination raciale et de la haine. Il s’agit d’une autre conséquence négative de la terreur américaine.

Le 2 août, plus de 300 partis politiques, organisations sociales et think tank d’une centaine de pays et régions ont soumis une déclaration commune au secrétariat de l'OMS, l’appelant à mener des recherches de manière objective et impartiale sur l’origine du virus, s’opposant résolument à la politisation de ce travail. C'est ce que tout le monde veut. Si ces politiciens américains continuent à répandre la terreur dans le monde au nom de leurs intérêts égoïstes, ils seront engloutis par l'opinion publique internationale de plus en plus éveillée.

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