Commentaire : Le prétexte de la «liberté de la presse» ne cache pas le désir de certains politiciens américains et occidentaux de perturber l’ordre à Hong Kong

Comme on pouvait s’y attendre, quelques politiciens de certains pays occidentaux, notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont ouvertement stigmatisé la Chine en l’accusant de « porter atteinte à la liberté de la presse » après l’interdiction de parution faite au journal Hongkongais « Apple Daily » et de son site d’information en ligne.

Cette déclaration est grotesque. Le problème du quotidien « Apple Daily » n’a rien à voir avec la liberté de la presse, mais avec la violation de la loi sur la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong.

Tout d’abord, il faut savoir que la suspension du journal « Apple Daily » et du site Apple news a été décidée par le conseil d’administration du géant de ce journal. Récemment, le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RAS) a pris des mesures contre des personnes et des institutions liées à « Apple Daily » pour des actes présumés portant atteinte à la sécurité nationale. Cela n’a rien à voir avec la «fermeture forcée».

Selon la police de Hong Kong, le service de sécurité nationale de la police de Hong Kong a officiellement inculpé, le 18 juin, des personnes liées au journal « Apple Daily » pour complicité avec des forces étrangères ou des forces de l’extérieur du pays et atteinte à la sécurité nationale. Cette inculpation s’appuie sur l’article 29 de la loi de sécurité nationale de Hong Kong. La loi sur laquelle se fonde la police de Hong Kong est très claire et le jugement de cette affaire ne relève pas de la compétence de certains Américains et Occidentaux.

Il faut demander à ces politiciens américains et occidentaux qui ont sur les lèvres la «liberté de la presse», quel pays au monde peut, au nom de la «liberté de la presse et de la parole», accepter de mettre en péril la sécurité nationale? Et si les actes des personnes concernées par « Apple Daily » s’étaient produits aux Etats-Unis et dans les pays occidentaux, quels seraient leurs réactions?

En fait, ces Américains et Occidentaux qui crient la «liberté de la presse» font tout ce qui est en leur pouvoir pour piétiner la «liberté de la presse».

On se souvient aussi que les travailleurs des médias américains ont été balayés, battus ou arrêtés par la police lors des manifestations de protestation de masse à travers le pays l’année dernière. Est-ce là, la «liberté de la presse» américaine?

Le 22 juin, le gouvernement américain a fermé plus de 30 sites web utilisés par les médias iraniens pour « violation des sanctions ». Où est la «liberté de la presse» criée par certains aux Etats-Unis? Selon de nombreuses analyses, il s’agit là d’une nouvelle démonstration de la part des Etats-Unis qui prouve que la «liberté de la presse» n’est qu’un outil politique de répression contre leurs adversaires.

Même chose pour le Royaume-Uni. Ce pays a plusieurs fois sanctionné et bloqué tous les comptes bancaires de la télévision russe « Russia Today »juste pour sa divergence de vue avec les médias occidentaux au sujet de certaines questions internationales. Est-ce que c’est ça la "liberté de la presse"?

Au contraire, plus certaines personnes aux Etats-Unis et en Occident stigmatisent la police de Hong Kong qui agit conformément à la loi, plus le monde se souvient des innombrables situations illustrant le principe de « double critère » pratiqué par les Etats-Unis. En clair, certains politiciens américains et occidentaux sont les véritables coupables de la répression brutale des médias et de l’étouffement de la liberté de la presse.