Commentaire : Les Etats-Unis cherchent à discréditer la Chine en recourant aux mêmes méthodes

RCI 2021-06-03 21:21:33
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Nouveau cirque de la part des Etats-Unis. Cette fois-ci, c’est dans l’affaire de l’origine de la Covid-19 que ce pays tente de discréditer la Chine, en mobilisant des médias et certains de ses politiciens. Les services de renseignements sont aussi entrés en danse.

Ces « acteurs » se sont entièrement consacrés à ce show, dans un scénario déjà connu. Rien de nouveau dans leurs tentatives de stigmatisation. A la veille de l’Assemblée mondiale de la Santé, le quotidien américain Wall Street Journal a affirmé dans l’un de ses articles, avoir obtenu un renseignement secret, selon lequel la Covid-19 provenait du laboratoire de Wuhan. Cette révélation a été suivie par un tapage médiatique concocté par les médias américains et les politiciens américains ont prétendu être obligés de faire intervenir les services de renseignements pour ouvrir des enquêtes.

C’est exactement la copie conforme à ce que les Etats-Unis avaient fait au sujet du Xinjiang. Les soi-disant experts des groupes de réflexion ont commencé par fabriquer des rapports qui ont servi de base aux spéculations des médias. Et c’était au tour des responsables politiques de leur emboîter les pas en brandissant des menaces à haute voix…

On s’aperçoit que Michael R. Gordon est parmi les auteurs de l’article du Wall Street Journal. Ce type a une mauvaise presse à cause de ses mensonges parus à l’époque, dans le New York Times, à propos de la possession par l’Irak d’armes de destruction massive. On peut dire que son nom fait référence à la tromperie. Vingt ans après ce gros mensonge du siècle, l’homme n’a cessé d’en fabriquer d’autres.

Quant au Wall Street Journal, il a déjà été condamné par la communauté internationale à cause d’un article publié en février 2020, qualifiant la Chine de « véritable homme malade de l’Asie ». C’est un article qui incite publiquement à la discrimination raciale et discrédite les efforts consentis par la Chine dans le contrôle et la prévention de l’épidémie. Comme si cela ne suffisait pas, ce même journal décide à ce jour de prendre en charge la campagne de stigmatisation de la Chine, démontrant une fois de plus son véritable jeu au but politique.

C’est déjà ridicule de solliciter les services de renseignements pour mener une enquête scientifique, en lui imposant une jauge de 90 jours. Pire encore, il s’agit des services de renseignements au casier sombre et sans aucune dose de crédibilité. Ils sont à la base de plusieurs "révolutions de couleur" dans plusieurs pays. Cet organe n’a pas hésité à mettre un bon nombre de pays sous l’écoute, y compris ses alliés.

Ironie du sort, lorsque que la précédente administration américaine avait tenté de désigner la Chine comme origine de la Covid-19, tous les membres du camp démocrate avaient crié au complot politique, réfutant les accusations portées contre la Chine. Aussi curieux que cela puisse paraître, quelques mois à peine, ce sont ces mêmes démocrates qui ont décidé de faire machine arrière. Aujourd’hui, ils responsabilisent la Chine dans l’affaire de l’origine de la Covid-19. Quel système politique pathétique !

Le baratin reste le baratin, qui n’arrivera pas à convaincre le monde. Les vieillies et mauvaises pratiques, auxquelles ont souvent recouru les services de renseignements américains, sont déjà connues de tous. L'OMS a averti à plusieurs reprises que le travail de traçabilité des virus était "empoisonné" par la politique.

Les Etats-Unis ne devraient pas fantasmer sur un rapport rédigé par les services de renseignements pour stigmatiser la Chine, car les conclusions basées sur des mensonges ne convaincront personne. Certains Américains, à travers la manipulation politique, ont non seulement affecté la lutte globale antiépidémique, mais également ruiné leur réputation. Sans le savoir, ce pays se livre à porter préjudice à soi-même.

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