Politiser l’origine du nouveau coronavirus, c'est de piétiner la science

Certains politiciens américains ont récemment recommencé à manipuler la question de l’origine du nouveau coronavirus pour rejeter la responsabilité sur la Chine.

Washington a ordonné à ses services du renseignement de mener l’enquête. Or, tout le monde le sait, la question ne doit relever que de la science et des compétences des scientifiques.

Le peuple américain est déjà victime depuis plus d’un an de l’extrême égoïsme et de l’ignorance hallucinante de ces politiciens. La disparition de presque 600 000 personnes n’a pas suffi pour réveiller le sens moral de ces politiciens. Au lieu d'en tirer des leçons, ceux-ci ne s’occupent à politiser la question de l’origine du virus. Un comportement qui risque de mettre en grand danger la vie et la sécurité des populations mondiales. Ces messieurs sont-ils prêts à s’opposer à l’ensemble de l’humanité ?

Tout ce qu’on doit faire à présent, est de soutenir l’Organisation mondiale de la Santé qui doit mener les efforts d’enquêtes de manière à permettre aux scientifiques de travailler sans être perturbés. Vu la découverte un peu partout dans le monde des cas premiers de la Covid-19, il convient de faire le travail de traçabilité dans plusieurs pays ou régions du monde.

La Chine a été le premier pays à signaler l’épidémie auprès de l’OMS, et a invité plusieurs fois les experts de l’OMS à venir enquêter sur son territoire. Suite à des études scientifiques en profondeur, la mission mixte OMS-Chine a publié fin mars un rapport affirmant que l’hypothèse d’une fuite du virus depuis un laboratoire était « très improbable ».

Les experts de l’OMS ont hautement apprécié l’ouverture, la transparence et le sens de responsabilité dont la Chine a fait preuve. Peter Daszak, membre de la mission de l’OMS, a expliqué devant la presse que les experts étrangers avaient listé les localités qu’ils souhaitent visiter pour enquêter, les confrères chinois « nous y emmenaient volontiers ». Un autre expert de la mission d’enquête, Dominic Dwyer a aussi apprécié la « grande ouverture » de la part des autorités de Wuhan envers les enquêteurs internationaux.