Commentaire : les Etats-Unis doivent coopérer activement au traçage de l’origine du nouveau coronavirus
La 74e Assemblée mondiale de la Santé s’est clôturée le 1er juin à Genève. Au cours de cette session, certains politiciens américains ont à nouveau lancé le battage médiatique sur le traçage de l’origine du nouveau coronavirus, demandant à la Chine de coopérer à l’enquête internationale. Leur but est de salir la réputation de la Chine.
Depuis la propagation de la COVID-19, il y a plus d’un an, les Etats-Unis ont connu beaucoup de ratés dans le cadre de la prévention et du contrôle de la pandémie. Ils n’ont jamais invité l’OMS à enquêter sur l’origine du virus dans le pays. Curieusement, les Etats-Unis s’empressent, par contre, d’inviter l’OMS à enquêter sur l’origine du virus en Chine, pays qui a accueilli une délégation internationale sur son sol pour ce même travail. Quelle absurdité de la part des Etats-Unis! L’exigence extravagante des Etats-Unis démasque mieux leurs mauvaises intentions et obéit à la logique de détourner l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale de leur irresponsabilité affichée dans la lutte contre la COVID-19. Derrière leur exigence, les Etats-Unis cherchent aussi à contenir la Chine et à cracher sur ses efforts de développement.
A l’heure actuelle, les travaux concernant la Chine ont été achevés dans le cadre des recherches sur l’identification de l’origine du virus initiées par l’OMS. Entre le 14 janvier et le 10 février 2021, 17 experts indépendamment choisis par l’OMS, associés aux experts chinois, ont effectué des observations au Centre de prévention et de contrôle des maladies de la province du Hubei, le Centre de prévention et de contrôle des maladies de la ville de Wuhan et l’Institut de virologie de Wuhan.
A la suite des investigations ouvertes, transparentes et complètes menées sur le terrain, cette équipe mixte OMS-Chine a publié, fin mars, un rapport indiquant qu’il était « extrêmement improbable » que le nouveau coronavirus soit le résultat d’une infection du laboratoire à l’homme.
La Chine respecte cette conclusion sur la traçabilité du virus. Cependant, les Etats-Unis ont remis en question ce rapport dans le but de salir la Chine. Il faudrait donc que ce pays clarifie d'abord les points douteux dans sa lutte contre l’épidémie et accepte les enquêtes de traçabilité non discriminatoires de la communauté internationale.
Il est évident que, depuis l’éclatement de la COVID-19, les Etats-Unis ont des comptes à rendre à la communauté internationale sur notamment les doutes concernant le laboratoire biologique de Fort Detrick.
Ce laboratoire américain, appelé par la presse américaine « la Base mystérieuse de la CIA destinée aux expérimentations chimiques et au contrôle mental », a fermé brusquement ses portes en juillet 2019. Peu après, une agglomération de l’Etat de Virginie, à une heure de voiture du laboratoire, a été le théâtre d’« une maladie liée à la cigarette électronique ». Les symptômes que présentaient les patients étaient fortement semblables à ceux des patients de la COVID-19. Pourquoi les Etats-Unis ont-ils précipitamment fermé le laboratoire de Fort Detrick ? Y a-t-il des liens avec la propagation de la pneumonie à nouveau coronavirus ? Quelle est la réalité dans les coulisses du laboratoire ? Le gouvernement américain devrait ouvrir ce laboratoire à l’enquête internationale.
En parallèle, les Etats-Unis se taisent au sujet de plus de 200 laboratoires biologiques répandus à travers le monde et gardent silence sur leurs fonctions, usages et niveau de sécurité. Tandis que les reportages des médias montrent que les localités où se trouvent certains de ces laboratoires ont été le théâtre de la propagation à grande échelle des maladies infectieuses. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangère Maria Zakharova a accusé : « Les laboratoires installés à l’étranger par les Etats-Unis fabriquent et cultivent-ils des virus à l’origine des maladies à grande dangerosité ? »
« La crise sanitaire due à la COVID-19 a perturbé, depuis 17 mois, la planète qui se trouve toujours en danger », c’est ce qu’a dit récemment le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il est conseillé à certains Américains d’arrêter au plus vite le « jeu des accusations », et d’inviter les experts de l’OMS à mener des recherches sur l’origine du virus comme ce qu’a fait la Chine, afin de contribuer à la lutte contre la pandémie à l’échelle mondiale.