Il est bien temps pour les politiciens antichinois de l’Australie de revenir de leurs égarements

RCI 2021-05-08 14:37:12
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« L’Australie a payé un prix cher sur le plan économique pour sa posture belliqueuse. » Telle est l’analyse du journaliste américain Bradley Blankenship dans un article publié le 6 mai sur le site Web de Russia Today. L’article a souligné que la Chine avait annoncé une suspension indéfinie de toutes les activités dans le cadre du mécanisme de Dialogue économique stratégique Chine-Australie. Les élites australiennes se complaisent à provoquer la Chine, ce qui est désastreux pour leur pays.

Comme Blankenship l’a analysé dans son article, certains politiciens, des hauts gradés et journalistes australiens ont récemment exagéré, avec des arguments insensés, les tensions dans les relations sino-australiennes ainsi que la possibilité de conflits militaires sino-australiens. En particulier, la partie australienne, en utilisant la prétendue « sécurité nationale » comme prétexte, cherchait à restreindre et à réprimer des projets de coopération entre la Chine et l’Australie ainsi que des résultats obtenus dans des domaines tels que l’économie, le commerce et les échanges humains, ce qui a gravement porté atteinte à la confiance mutuelle entre les deux pays et sapé la base des échanges et de la coopération normaux.

Le mois dernier, le gouvernement fédéral australien a déchiré avec impudence le mémorandum et l’accord-cadre sur l'initiative « Ceinture et Route » signés entre l’État de Victoria et la Chine. La raison invoquée était ambiguë : ces documents n’étaient « pas conformes à la politique étrangère de l’Australie ». Selon les médias australiens, le ministre australien de la Défense Peter Dutton a récemment confirmé que la ministre australienne des Affaires étrangères Marise Payne examinait le contrat de location pour 99 ans du port de Darwin signé entre le gouvernement du Territoire du Nord et une entreprise chinoise. Peter Dutton a prétendu que « si cela ne correspond pas à notre intérêt national, elle prendra évidemment des mesures ».

Si le gouvernement australien rompt à nouveau le contrat, cela détériorera inévitablement les relations sino-australiennes. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi la Chine a décidé de suspendre indéfiniment toutes les activités dans le cadre du mécanisme de Dialogue économique stratégique Chine-Australie. Il ne s’agit pas seulement d’une contre-mesure légitime pour sauvegarder ses propres intérêts, mais aussi d’une solennelle mise en garde contre l’acte perfide de l’Australie.

Au fil des ans, les exportations de l’Australie vers la Chine ont été énormes, 98% de l’excédent commercial du pays provenant du commerce avec la Chine. Produits agricoles, charbon, minerai de fer… La Chine est le marché le plus important pour de nombreux produits australiens. Selon les statistiques des médias australiens, au cours de l’année écoulée se terminant en mars de cette année, l’Australie a exporté des marchandises d’une valeur de 149 milliards de dollars australiens vers la Chine. Tous ceux qui sont raisonnables peuvent comprendre que le maintien de bonnes relations avec la Chine est dans l’intérêt fondamental de l’Australie.

Cependant, depuis 2018, les relations sino-australiennes sont tombées dans une « spirale négative », alors que les États-Unis intensifiaient la stratégie visant à réprimer et contenir la Chine. Obsédés par l’opportunisme politique, certains politiciens australiens ont rompu l’équilibre consistant à dépendre de la Chine sur le plan économique et compter sur les États-Unis sur le plan sécuritaire. Ils se sont jetés dans les bras des États-Unis et ont accepté d’être hommes de main de ces derniers contre la Chine, ce qui a conduit à la détérioration continue des relations sino-australiennes.

Les politiciens australiens bouffis de mentalité de la guerre froide doivent savoir que la Chine n’avalera jamais des couleuvres au détriment de sa souveraineté, de sa sécurité et de ses intérêts de développement, et ne leur permettra jamais de rechercher des avantages économiques en Chine tout en se livrant frénétiquement à des manœuvres politiques antichinoises. Leur seule option est de revenir de leurs égarements dès que possible, d’arrêter leurs agissements perfides qui empoisonnent les relations sino-australiennes et de créer les conditions permettant de remettre les relations bilatérales sur de bons rails. Comme Blankenship l’a rappelé dans son article, les élites australiennes doivent apprendre à être plus intelligentes.

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