La « coalition des valeurs » du G7 va à l’encontre du courant de notre époque

Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont réunis du 3 au 5 mai, à Londres.

La déclaration conjointe publiée à l’issue de cette réunion a évoqué sans vergogne les sujets concernant la Chine dont Hong Kong, Taiwan et le Xinjiang, exprimant la volonté de faire bloc pour empêcher les politiques, dit le communiqué, « de coercition économique » de la Chine.

Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a déclaré, le 6 mai, que le G7 avait porté des accusations sans fondement contre la Chine, en s’immisçant ouvertement dans ses affaires intérieures. « Il s’agit d’une ingérence grossière dans la souveraineté de la Chine et d’une atteinte grave aux règles régissant les relations internationales, allant à l’encontre du courant de notre époque de paix, de développement, de coopération et de gagnant-gagnant. La Chine la condamne fermement », a-t-il fait observer.

Aujourd’hui, le monde est confronté à de nombreuses difficultés et défis qui nécessitent une réponse commune et efficace de la communauté internationale. Poursuivre la démocratisation des relations internationales, préserver le système international centré sur l’ONU, poursuivre le multilatéralisme et la coopération internationale, voilà le courant de notre époque. Si les pays du G7 restent attachés à leurs préjugés idéologiques et tentent de mettre en place une soi-disant « coalition des valeurs » pour promouvoir la politique du plus fort et l’ingérence dans les affaires des autres pays, ils sont condamnés à s’engager dans un chemin sans retour.