Commentaire : la «démocratie américaine » est le plus grand fauteur de trouble qui sabote la paix mondiale

RCI 2021-04-13 15:34:41
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Les Etats-Unis ont récemment mené des actions odieuses dans la montée d’escalade à l’est de l’Ukraine. Sous l’ingérence américaine, l’Ukraine risque de se plonger dans un vaste conflit armé. Ce bouleversement en Ukraine n'est qu’une partie de l’iceberg, qui révèle l’intention des Etats-Unis de semer le chaos et saboter la paix mondiale sous prétexte de la démocratie.

Selon un rapport publié récemment par l’Association d’Etudes sur les droits de l’Homme de Chine, depuis la Seconde guerre mondiale, presque tous les présidents américains ont déclenché la guerre avec d’autres pays du monde ou y ont interféré sous leur mandat. D’après les statistiques incomplètes, entre la fin de la Seconde guerre mondiale et l’année 2001, les Etats-Unis ont déclenché 201 affrontements parmi les 248 conflits armés qui se produisent dans 153 régions du monde, soit quelque 81% du chiffre total. Ces affrontements armés ont emporté la vie de nombreux militaires, provoqué des victimes civiles et des dégâts matériels extrêmement importants et conduit à d’horribles catastrophes humanitaires.

Pour se justifier de ses actes d’agression, l’administration américaine a sorti des soi-disant slogans, tels que « Les droits de l’homme sont supérieurs à la souveraineté » et « L’intervention humanitaire ». Cependant, ces jolis emballages n’arrivent toujours pas à dissimuler ses noirs desseins et des résultats désastreux.

Depuis longtemps, pour sauvegarder leur hégémonie, les Etats-Unis attaquent délibérément les pays qui n’acceptent pas les arrangements américains sur leurs propres systèmes politiques ; les Etats-Unis ont en outre recouru à la force ou incité à des « révolutions en couleurs », afin d’imposer le changement de régime dans d’autres pays. Quant à ces pays forcés à pratiquer une greffe de la « démocratie américaine », ils sont, presque sans aucune exception, confrontés au problème de ne pas pouvoir s’acclimater. Où la « démocratie américaine » s’implante, la politique se dégrade et la population est réduite à la misère.

Cette année marque le 10e anniversaire de la guerre civile en Libye et de la crise syrienne. Le monde est conscient que le Printemps arabe manipulé en cachette par les Etats-Unis a provoqué de profondes turbulences politiques et sociales dans les pays d’Asie de l’ouest et d’Afrique du nord.

En Afghanistan, les Etats-Unis ont déployé des troupes militaires pendant 20 ans au nom de la lutte contre le terrorisme. Néanmoins, ces opérations militaires, ne parvenant pas à éradiquer Al-Qaïda et les Talibans, font tomber le gouvernement dans une situation plus passive, tandis que les Talibans ne cessent d’élargir les zones de contrôle.

En 2003, les Etats-Unis, faisant appel à un crime qui n’existe pas, ont pénétré le territoire irakien, ce qui fait plonger ce pays arabe pendant longtemps dans un état de chaos, et les forces terroristes dont l’Etat islamique sont, quant à elles, parvenues à étendre leurs influences en profitant de cette occasion. De nos jours, un grand nombre d’oppositions militaires soutenues par les Etats-Unis en Iraq et en Syrie se transforment en organisations terroristes et sources d'activités terroristes à l’échelle mondiale.

La communauté internationale est lucide : l’intervention militaire américaine sans merci constitue un reflet de sa mentalité hégémonique et unilatérale. La vice-présidente américaine Kamala Harris a fait récemment un lapsus révélateur : pendant de nombreuses années, plusieurs générations américaines ont lutté pour le pétrole. Cette remarque a suscité la moquerie des internautes, commentant que « Ce n’est pas pour la démocratie et la liberté qu’on lutte ? Comment le but a pu-t-il se transformer en pétrole ? »

Face à un désastre humanitaire choquant, les décideurs politiques américains n'ont jusqu'à présent aucune intention de se repentir. Qu'il s'agisse d'inciter à une intervention dans la situation en Ukraine ou de suggérer que la date butoir pour le retrait des troupes en Afghanistan le 1er mai est peu probable, ce que le gouvernement américain a fait a rendu le monde pleinement conscient: les États-Unis n'exportent pas la démocratie mais le bouleversement et la guerre ; Demander aux États-Unis, pays né avec des gènes hégémoniques, de sauvegarder ses propres droits de l’homme, équivaut à demander aux Américains de sacrifier leurs intérêts.

Les politiciens américains accros au recours à la force devaient retenir l’alerte de Henry Alfred Kissinger dans l’ouvrage « Does America Need a Foreign Policy » : l’agissement à la recherche de l’hégémonie va ruiner en un clin d’œil tout l'ensemble des valeurs américaines visant à faire des Etats-Unis une grande nation.

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