Les travailleurs migrants ouïgours, un bel exemple de la préservation des droits de l’homme
« Je suis venue en 2018 avec mon mari. De mon village, on me disait que des usines dans le Guangdong recrutaient. J’ai été intéressée et avec mon mari nous avons postulé. » Ce témoignage d’une femme ouïgoure travaillant dans le Guangdong est issu d’une étude sur les conditions des travailleurs migrants venant du Xinjiang réalisée par l’université Jinan.
L’étude de 18 000 caractères chinois a été publiée le 23 mars. Elle a été réalisée suite aux enquêtes auprès de 70 ouvriers d’ethnies minoritaires venant du Xinjiang employés dans cinq entreprises. Appuyé sur de riches matières authentiques de première main, l’ouvrage renseigne sur la réelle situation de ces travailleurs migrants à l’intérieur du pays.
La réalité est que ces hommes et femmes ont décidé de leur plein gré d’aller travailler dans les autres régions, au lieu d’être « forcés ». Les pays occidentaux qui sanctionnent les entreprises employant des travailleurs d’ethnies minoritaires venant du Xinjiang ne font que nuire au droit au travail des populations multiethniques du Xinjiang au nom des droits de l’homme.
Le droit à l’existence et celui au développement sont des droits fondamentaux de l’homme. Le Xinjiang accuse du retard sur le plan du développement pour des raisons historiques et naturelles, la région a été théâtre de nombreuses activités terroristes. Le gouvernement chinois a pris des mesures efficaces afin d’assurer la stabilité sociale, de promouvoir le développement économique et d’améliorer les conditions de vie dans le Xinjiang.
De grands efforts ont été déployés pour créer de l’emploi et sortir les populations de la pauvreté. Depuis 2014, 117 000 travailleurs du Xinjiang ont été ou sont employés dans des entreprises de l’intérieur du pays.
Comme le montre l’étude de l’université Jinan, les travailleurs migrants venant du Xinjiang ont vu leurs droits légitimes garantis sur tous les plans : le respect du régime de 8 heures de travail par jour, la liberté de croyance religieuse, la liberté d’utiliser leur propre langue et écriture, de choisir leur domicile et leur employeur. C’est grâce au travail qu’ils ont pu améliorer nettement leur niveau de vie. 46% des personnes sondées affirment vouloir continuer à travailler dans leur entreprise, 31% comptent retourner dans le Xinjiang et monter leur propre entreprise.
Le progrès n’est pas que d’ordre économique. Le Xinjiang n’a pas connu d’incident violent depuis 4 ans consécutifs. De 2010 à 2018, la population ouïgoure a augmenté de 10 171 500 à 12 718 400, soit une croissance de 25,04%. En 2020, le Xinjiang a dit adieu à la pauvreté. L’écrivain français Maxime Vivas raconte qu’il a visité à Kashi une grande mosquée capable d’accueillir 10 000 hommes, et qu’il a souvent vu des cuisiniers préparer des aliments Halal. La culture ouïgoure est partout présente, dit-il.
Le 23 mars, à l’issue de sa 46e session, le Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies a adopté la résolution portée par la Chine appelant à promouvoir la coopération gagnant-gagnant dans le domaine des droits de l’homme. Les représentants de plusieurs pays ont indiqué que la résolution contribuera à lutter contre la politisation des droits de l’homme et contre l’ingérence au nom des droits de l’homme.