La finance verte crée de nouvelles opportunités pour la coopération entre la Chine et les autres pays

RCI 2021-03-17 10:37:32
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La Chine s'est fixé l’objectif d'atteindre le pic des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Lors de la réunion de la commission centrale pour les affaires financières et économiques tenue le 15 mars, le président chinois Xi Jinping a souligné que ces objectifs devraient être incorporés dans la disposition générale de la construction de la civilisation écologique et réalisés comme prévu avec une ferme détermination.

Selon le site Web américain «Foreign Policy», "Beijing est sincère dans la lutte contre le changement climatique".

La réunion a également appelé à l'amélioration des politiques fiscales, financières et foncières et celles des prix, propices au développement vert et à faible émission de carbone. Cette même réunion a aussi appelé au développement de la finance verte, au renforcement de la coopération internationale en matière de changement climatique, ainsi qu’à la promotion de la formulation de règles et de normes internationales. La finance verte créera de nouvelles opportunités et un nouvel espace pour la coopération entre la Chine et les autres pays.

Goldman Sachs a récemment publié un rapport indiquant que pour atteindre l'objectif de neutralité carbone d'ici 2060, la Chine envisageait d’investir, dans les 20 prochaines années, 16 000 milliards de dollars américains dans les infrastructures liées à l'environnement et créera 40 millions de nouveaux emplois.

Selon les données de l'agence de notation Fitch, en novembre 2020, le marché chinois des obligations vertes est passé de moins d'un milliard de dollars américains fin 2014 à 164,9 milliards de dollars américains, se classant ainsi au premier rang mondial. Fitch prédit que "le boom du marché devrait être soutenu dans les cinq prochaines années".

La Chine et l'Europe entretiennent également une coopération fructueuse dans le domaine de la finance verte. Les banques centrales chinoise, néerlandaise, française, britannique et allemande ont lancé conjointement un Réseau des banques centrales et des superviseurs pour l'écologisation du système financier (NGFS), qui vise à renforcer la gestion des risques du système financier et à mobiliser le capital social à investir dans les domaines verts à faible émission de carbone. Ce réseau qui compte actuellement 83 membres est devenu une plate-forme importante pour les agences de régulation financière, qui les aideront à mener une coopération en matière de recherche sur la finance verte.

Dans le courant de cette année, la Chine et l'UE ont l'intention d'introduire une norme commune relative à la finance verte. Si jamais cette norme venait à être promulguée, elle aidera à la construction de la "Ceinture et Route" en matière écologique, en servant de référence aux pays riverains, aux pays émergents ainsi qu’aux pays en développement, pour gagner de l’ampleur de l’industrie verte et promouvoir le processus de gouvernance mondiale en matière de climat.

Répondre activement au changement climatique et promouvoir le développement vert est non seulement une exigence inévitable de la nouvelle étape de développement de la Chine, mais également une exigence conforme à la tendance mondiale. Le bon moment est venu de coopérer dans le domaine de la finance verte.

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