La soi-disant déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 ne peut pas faire de vagues
Après l’adoption par l’organe suprême du pouvoir d’Etat de la Chine de la décision relative à l’amélioration du système électoral de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, certains pays occidentaux n’ont pas pu tenir en place. Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont publié le 12 mars une soi-disant déclaration, prétendant calomnieusement que la décision de Beijing « affaiblit le degré élevé d’autonomie de Hong Kong » et va à l’encontre de « l’objectif de passage au suffrage universel », et appelant de manière injustifiée la Chine à « agir conformément à la déclaration commue sino-britannique ».
Quiconque connaît un peu l’histoire et la réalité de Hong Kong sait à quel point ces accusations sont absurdes. C’est précisément les fauteurs de troubles anti-chinois ayant exploité les failles du système électoral de Hong Kong et les forces anti-chinoises les soutenant dans les coulisses qui sont les saboteurs de la démocratie et du développement social de Hong Kong.
Historiquement, au cours des 150 ans de colonisation britannique, les Hongkongais avaient subi des répressions politiques et n’avaient même pas le droit de descendre dans la rue. C’est justement après le retour de Hong Kong à la patrie que les Hongkongais, devenus maîtres de leur propre sort, jouissent de droits démocratiques et de libertés sans précédent, et ce, grâce à la mise en œuvre de la politique d’« un pays, deux systèmes » et des principes de « l’administration de Hong Kong par les Hongkongais » et d’ « un haut degré d’autonomie ».
Il convient de souligner que la politique d’ « un pays, deux systèmes » a dès le début pour objectif fondamental de préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale, et de maintenir la prospérité et la stabilité de Hong Kong. En d’autres termes, « un pays » est la prémisse et le fondement de « deux systèmes ». Le gouvernement central de la Chine exerce le pouvoir de gouvernance globale sur Hong Kong conformément à la Constitution et à la Loi fondamentale de la RAS de Hong Kong, alors que Hong Kong jouit d’un haut degré d’autonomie sous l’autorisation du gouvernement central.
La décision d’améliorer le système électoral de la RAS de Hong Kong au niveau constitutionnel, prise par l’Assemblée populaire nationale, a pour but de surmonter les risques à la sécurité nationale en comblant les lacunes, de préserver la stabilité politique de la RAS de Hong Kong, et de permettre au gouvernement de la RAS de se concentrer sur l’amélioration des moyens de subsistance des populations et le développement de l’économie. Cela n’a rien à avoir avec le soi-disant « sabotage du degré élevé d’autonomie ». Bien au contraire, cette mesure est propice au développement progressif et ordonné du système démocratique de Hong Kong et à une meilleure garantie d’un haut degré d’autonomie à Hong Kong.
Prenons comme exemple la mise en œuvre du principe de « l’administration de Hong Kong par les patriotes ». Elle vise à exclure les éléments anti-chinois cherchant à déstabiliser Hong Kong de la structure de gouvernance de la RAS de Hong Kong. Néanmoins, cela ne signifie pas que toutes les forces de l’opposition à Hong Kong sont exclues de la structure de gouvernance. Parmi elles, ceux qui aiment le pays et Hong Kong pourront toujours se présenter aux élections et être élus conformément à la loi à l’avenir. Cela signifie qu’au sein du futur Conseil législatif de Hong Kong, qui sera plus représentatif, les membres pourront toujours exprimer des voix différentes. L’affirmation « éliminer les voix et opinions dissidentes » ne tient pas la route.
Concernant l’objectif du suffrage universel à Hong Kong, en fait, s’il n’y avait pas d’obstruction et de sabotage de la part des fauteurs de troubles anti-chinois à Hong Kong, conformément à la décision adoptée le 31 août 2014 par le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, Hong Kong aurait pu réaliser l’élection au suffrage universel du chef de l’exécutif en 2017 et des membres du Conseil législatif en 2020. Cet objectif n’a pas été réalisé comme prévu. Qui doit être tenu pour responsable ? Les gens le savent bien.
Il convient de noter que la décision relative à l’amélioration du système électoral de la RAS de Hong Kong, adoptée cette fois par l’Assemblée populaire nationale de Chine, n’a pas apporté de modifications aux articles 45 et 68 portant sur le suffrage universel de la Loi fondamentale. Cela montre que l’objectif de parvenir au suffrage universel par étapes successives à Hong Kong reste inchangé. Cela reflète pleinement la détermination du gouvernement central de la Chine dans le développement de la politique démocratique à Hong Kong. Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont obstinés à lier l’amélioration du système électoral de Hong Kong à l’objectif du suffrage universel, ce qui revient à semer la confusion et brouiller les cartes.
Ce qui est encore plus absurde, c’est qu’on a encore une fois évoqué la déclaration commune sino-britannique pour créer des histoires. Cette déclaration n’a pas donné au Royaume-Uni le droit d’assumer une quelconque responsabilité envers Hong Kong et de s’ingérer dans les affaires de Hong Kong après son retour. La partie britannique n’a pas de souveraineté, ni de droit d’administration ni de droit de supervision sur Hong Kong après son retour. De plus, la déclaration commune sino-britannique est un document bilatéral, et aucun autre pays ni aucune organisation n’ont le droit de l’utiliser pour s’ingérer dans les affaires de Hong Kong. La déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 a violé le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, une norme fondamentale du droit international et des relations internationales, révélant leur sombre mentalité du colonialisme et leur sinistre intention de contenir le développement de la Chine.
Après l’adoption de la décision concernée par l’Assemblée populaire nationale de Chine, les habitants de Hong Kong ont exprimé leur soutien, et la communauté internationale l’a aussi soutenue largement. Cela montre que la politique chinoise concernant Hong Kong bénéficie du soutien du peuple. Hong Kong aura un avenir plus radieux. La soi-disant déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 n’est rien d’autre qu’une déclaration habituelle basée sur des préjugés idéologiques, et elle ne peut pas faire de vagues.
(Photo : CFP)