Commentaire : Comprendre la vitalité de la démocratie chinoise à travers les « Deux sessions »

RCI 2021-03-10 21:41:51
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Les « Deux sessions » annuelles ne sont pas une simple rencontre des représentants du peuple chinois qui indiquent l’orientation des politiques chinoises à la communauté internationale. Plus que ça, les « Deux sessions » se révèlent comme une fenêtre à travers laquelle le monde peut voir ou se rendre compte de la pratique démocratique en Chine.

Lors des « Deux sessions » de cette année, près de 3000 députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) et plus de 2000 membres du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) se sont réunis à Beijing pour discuter et délibérer sur les plans de développement économique et social du pays dont les échéances sont respectivement fixées pour 5 et 15 prochaines années. D’autres propositions majeures ont été également débattues lors de ce rendez-vous. Tous ces débats autour de l’avenir du pays démontrent à suffisance la vitalité de la démocratie chinoise.

A quoi ressemble la bonne démocratie ? Cette question se pose tout au long du développement de la société humaine. Avec des préjugés idéologiques, certains Occidentaux considèrent la démocratie occidentale comme la « forme ultime » de la politique et tentent de l'exporter, et dans certaine mesure, de l’imposer dans le monde. Cependant, l’histoire, à travers un nombre important de faits, nous renseigne que seul un système démocratique enraciné dans le sol du pays et adapté aux réalités nationales de ce dernier est le plus fiable et le plus efficace.

Si on considère l'APN et la CCPPC comme des indicateurs de l’analyse de la politique démocratique de la Chine, on constatera que la politique démocratique socialiste aux caractéristiques chinoises, centrée sur le statut des citoyens en tant que maîtres du pays, est réalisable et efficace, et qu’elle a joué un rôle important dans la modernisation du système de gouvernance en Chine.

En tant qu’organe suprême du pouvoir d’Etat en Chine, l’APN est composée de représentants élus par les provinces, les régions autonomes, les municipalités relevant directement du gouvernement central, les régions administratives spéciales et l’armée. Chaque minorité dispose d’un nombre approprié de représentants. Ces principes sont inscrits depuis longtemps dans la Constitution. Les membres du Comité national de la CCPPC comprennent des membres de divers partis démocratiques et des personnalités sans-parti.

Ces représentants de 1,4 milliard de Chinois, comprennent des fonctionnaires, des entrepreneurs, des personnels de l'enseignement, les scientifiques, ainsi que des travailleurs et des agriculteurs de base. Bref ! Une diversité de rôles sociaux. Une garantie que les préoccupations de toutes les couches sociales pourront être portées à la plate-forme la plus importante de la délibération des affaires de l’Etat, avant d’influencer la prise de décision.

Il convient de mentionner que la démocratie chinoise est une démocratie « intégrale ». Toutes les décisions législatives majeures sont les fruits de minutieux débats scientifique et démocratique conformément aux procédures en vigueur. Ce qui a été clairement démontré lors des « Deux sessions ».

Selon les avis des députés de l’APN et des membres du Comité national de la CCPPC, cette année, on prévoit d'apporter 81 modifications au rapport d’activité du gouvernement et 55 modifications au « 14e Plan quinquennal » et au projet des objectifs à long terme pour 2035. Les « Deux sessions » ne ressemblent en aucun cas à une caisse de résonnance comme le prétendent certains Occidentaux, mais sont les lieux où de véritables opinions publiques sont exprimées et où s’observe une véritable cohésion consensuelle.

Comme l'ont souligné de nombreux observateurs politiques, la forme et l'efficacité de la démocratie sont comme les deux faces d'une médaille. Lorsque les politiciens occidentaux vantent le suffrage universel, « chacun une voix », il ne faut pas ignorer ses faiblesses. Par exemple, les politiciens cherchent à gagner sans scrupules, la « politique de l'argent » prévaut, les luttes partisanes l'emportent sur les intérêts publics, etc. Ces dernières années, le chaos politique est devenu monnaie courante en Occident, une situation révélatrice de profondes contractions dans la démocratie occidentale.

Seul celui qui les porte sait si les chaussures lui conviennent ou pas. Tous les pays ont le droit de choisir leur propre voie de développement démocratique en fonction de leurs réalités nationales. Comme l'a souligné le Français Michel Aglietta, fondateur de l'Ecole de la régulation, pour savoir si le comportement économique et politique est démocratique, il faut juger s'il est bénéfique pour le bien-être du peuple. « La Chine ne cesse d’améliorer le bien-être du peuple, évidement c’est une démocratie. »

Lorsque le monde extérieur est curieux de savoir le secret des « deux miracles » de la Chine, le développement économique rapide et la stabilité sociale à long terme, la démocratie socialiste aux caractéristiques chinoises fournit un volet de la réponse. C'est dans ce système politique socialiste démocratique qui incarne la volonté du peuple, protège les droits et les intérêts du peuple et qui est soutenu par le peuple que réside la confiance de la Chine. Elle élargit également la voie pour l'humanité qui poursuit sans cesse ses idéaux démocratiques et apporte la sagesse chinoise au progrès de la civilisation politique de l'humanité.

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