Les mensonges stigmatisant les vaccins chinois décrédibilisés

La sortie des vaccins contre la Covid-19 fait entrevoir le bout du tunnel de la pandémie. Néanmoins, certains pays, avec leur « nationalisme du vaccin », sont en train de saboter la coopération internationale dans cette lutte antiépidémique.

« Tout vaccin, qu’il soit développé par la Chine ou par un autre pays, dès qu’il est sûr et fiable, est un bon vaccin. » Ces propos ont été tenus par le Conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi lors de la conférence de presse donnée le 7 mars dans le cadre des Sessions annuelles de l’APN et de la CCPPC. Il a appelé tous les Etats qui en ont les moyens à faire des efforts pour rendre les vaccins abordables et accessibles à l’ensemble des populations mondiales.

Le monde compte à l’heure actuelle plus de 100 millions de personnes contaminées et 2 millions tuées par le nouveau coronavirus. Parmi les pays les plus avancés en termes de développement de vaccin contre la maladie, la Chine constitue l’une des forces de frappe qui contribuera à vaincre le désastre.

Considérer sans aucune ambiguïté le vaccin comme un bien public, se mettre au premier rang dans la coopération internationale autour du vaccin, soutenir avec la plus fermeté la distribution équitable des doses de vaccin : voici les promesses de la Chine qu’elle a tenues sans épargner d’effort.

Les chiffres sont convaincants : 17 vaccins chinois sont actuellement en phase d’essai clinique, plus de 60 pays dans le monde ont ratifié l’utilisation de vaccins chinois, des vaccins chinois fournis à titre gratuit à 69 pays en voie de développement, 43 pays ont importé des vaccins chinois. Le pays a en outre fait don de doses aux missions de maintien de la paix de divers pays, et décide de fournir des doses de vaccin aux athlètes qui viendraient participer aux JO d’hiver de 2022.

Mais des efforts sont encore à déployer pour parvenir à une distribution équitable des doses à l’échelle mondiale. Le monde ne serait pas en mesure de contrôler la pandémie tant que les pays ayant les moyens ne fournissent pas volontiers aux pays en développement les doses nécessaires.

Sur fond de l’insuffisante criante de capacités de production de vaccin, certains pays développés n’ont pas hésité d’accaparer des doses et de contribuer au creusement de la fracture « immunitaire ». En même temps, la Chine et la Russie sont taxées de pratiquer la « diplomatie du vaccin » pour avoir appuyé les autres pays dans la lutte antiépidémique. Ces comportements ayant des fins géopolitiques ne peuvent que nuire à la coopération internationale.

En tant qu’arme contre la pandémie, le vaccin a vocation de servir l’ensemble de l’humanité et ne doit pas appartenir à un groupe de pays ni à certaines communautés. Le vaccin ne doit en aucun cas être politisé. Lorsqu’ une personne est contaminée par le virus, tous les membres de l’humanité ont le devoir de le secourir.

Les doses de vaccins développés par la Chine continuent de parvenir dans différents pays du monde. Dans le cadre du projet Covax, plus de 20 millions de doses sont déjà fournies à 20 pays. Que plus de pays se joignent à ce projet multinational pour que l’humanité puisse vaincre le nouveau coronavirus à l’aide des « vaccins du peuple ».