Les Etats-Unis et le Royaume-Uni doivent mettre fin à leur farce sur les questions liées à Hong Kong
La session annuelle en cours de l’Assemblée populaire nationale (APN) de Chine délibérera et votera un projet de décision visant à améliorer le système électoral de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong.
Les forces occidentales sont intervenues et ont joué un rôle peu reluisant dans les émeutes liées à un projet de loi d’extradition, survenues à Hong Kong en 2019. L’organe suprême du pouvoir d’Etat de la Chine améliore le système électoral de la RAS de Hong Kong conformément aux procédures légales, afin de combler les lacunes qui permettent aux forces étrangères d’utiliser l’actuel système électoral pour se mêler des affaires de Hong Kong. Cela s’appuie sur des fondements juridiques solides et constitue un choix logique pour assurer la prospérité et la stabilité à long terme de Hong Kong.
Cependant, ce dossier qui relève purement des affaires intérieures de la Chine a irrité certaines personnes en Occident. Le porte-parole du département d’Etat américain Lonnie J. Price et l’ancien gouverneur de Hong Kong Chris Patten ont récemment prétendu que la réorganisation du système électoral de Hong Kong était « une attaque directe contre les libertés de Hong Kong » et consistait à « anéantir les libertés de Hong Kong et ses aspirations à une plus grande démocratie dans le cadre de l’Etat de droit ».
En fait, régulariser et réorganiser le système électoral par un texte de loi pour le rendre plus cohérent et pour en finir avec les ingérences extérieures dans les affaires électorales du pays, relève de la souveraineté nationale. C’est aussi une pratique dans la plupart des pays, y compris en Occident.
Par exemple, aux Etats-Unis, la Commission électorale fédérale stipule que les candidats à la présidentielle et les candidats aux élections fédérales, étatiques et locales ne sont pas autorisés à accepter des dons de citoyens non américains afin d’éviter toute ingérence des forces politiques étrangères. Les fonctionnaires à tous les niveaux, y compris le président américain, le gouverneur et le membre du Congrès, doivent faire allégeance à la Constitution américaine avant de prendre leurs fonctions.
Au Royaume-Uni, le Parlement britannique a adopté le « Scotland Act » en 1998, qui spécifie en détail le calendrier, les procédures, les qualifications des membres, l’attribution des sièges, les organisateurs des élections et d’autres questions pour les élections régionales écossaises.
Cependant, lorsque l’organe suprême du pouvoir d’Etat de la Chine a décidé d’améliorer le système électoral de Hong Kong pour empêcher les forces étrangères de s’ingérer dans les élections de la RAS, des pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une nouvelle série d’attaques et de calomnies contre la Chine. Il s’agit du dernier exemple de leur pratique du « deux poids deux mesures » sur les questions liées à Hong Kong. Cette farce vise à plonger Hong Kong dans le chaos, à saper la stabilité de Hong Kong, puis à contenir le développement de la Chine.
Les affaires de Hong Kong relèvent purement des affaires intérieures de la Chine, cela est le consensus de la communauté internationale. Lors de la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies tenue à Genève le 5 mars, la Biélorussie s’est exprimé au nom de 70 pays, soulignant que la RAS de Hong Kong fait partie intégrante de la Chine et exhortant les parties concernées à respecter le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales et à cesser de s’ingérer de quelle manière que ce soit dans les affaires de Hong Kong et dans les affaires intérieures de la Chine. Les forces occidentales qui cherchent à déstabiliser Hong Kong devraient écouter davantage la voix en faveur de la justice au sein de la communauté internationale.