Commentaire : pourquoi 70 pays soutiennent-ils tous la position chinoise liée à Hong Kong ?

RCI 2021-03-06 22:24:41
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Lors d’une conférence tenue le 5 mars à Genève dans le cadre de la 46e session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le représentant de la Biélorussie a prononcé un discours au nom de 70 pays, dans lequel il a réaffirmé le soutien envers la Chine qui applique le principe « un pays, deux systèmes » dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong. A cette occasion, le représentant de la Biélorussie a encore souligné que les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et ne devaient donc pas faire l’objet d’ingérence extérieure. De plus, une vingtaine de pays ont dans leurs allocutions prononcée séparément lors des conférences du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, et soutenu la position et les mesures chinoises à l’égard des affaires concernant Hong Kong.

De plus en plus de pays portent la voix pour la justice, ce qui montre vivement que la politique chinoise concernant les affaires de Hong Kong a été largement reconnue par la communauté internationale. Les forces occidentales hostiles à la Chine, qui tentent de contenir son développement en jouant « la carte de Hong Kong », ne disposent quasiment plus de tribune pour faire passer leurs messages de dénigrement contre la Chine.

Hong Kong est une région administrative spéciale sous l’autorité du gouvernement central chinois. L’intervention des forces extérieures sur les affaires de cette région est un acte d’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. Sans nul doute, elle va gravement à l’encontre de l’esprit de la « Charte des Nations Unies » et les normes fondamentales des relations internationales. Que 70 pays expriment leur soutien envers la position et les mesures chinoises liées aux affaires de Hong Kong lors du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, est une preuve du respect et de l’attachement à la « Charte des Nations Unies » et aux règles fondamentales régissant les relations internationales.

En parallèle, le soutien de la communauté internationale à l’application du principe « un pays, deux systèmes » à Hong Kong provient du développement actuel de la région. Pour le monde extérieur, depuis sa rétrocession à la mère-patrie, Hong Kong demeure un port libre international et un territoire douanier séparé, grâce au fort soutien du gouvernement central. Un appui de taille qui apporte des opportunités de coopération mutuellement bénéfiques à toute la planète. Une autre preuve que le principe « un pays, deux systèmes » constitue le meilleur arrangement institutionnel qui permet à Hong Kong de conserver la prospérité et la stabilité à long terme après son retour à la Chine.

Néanmoins, certains pays occidentaux voient d’un mauvais œil l’amélioration de la situation à Hong Kong. Sous prétexte de soi-disant « droits de l’Homme », « démocratie » et « liberté », ils sèment des troubles à Hong Kong, dans le but de plonger cette région et la Chine dans le chaos. Après la mise en application, en 2020, de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, les perturbations politiques ont été dissipées, l’ordre social et la stabilité ont progressivement rétablis. Tout cela représente l’aspiration de la population hongkongaise et répond à l’attente de la communauté internationale.

Vu qu’elles n’ont plus le contrôle politique de Hong Kong, les forces occidentales hostiles à la Chine ne s’y désignent pas. Elles tentent à travers divers moyens de soutenir les émeutiers, de critiquer et de mal présenter le principe « un pays, deux systèmes » et la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Une énergie du désespoir, un dernier combat perdu d’avance. Leurs agissements, qui défient les axiomes, la justice et la conscience, font l’objet des critiques de toute part.

Ces dernières années, à moindres occasions internationales, des pays n’ont manqué de faire entendre leur voix, pour dire leur opposition dans les ingérences des pays occidentaux aux affaires intérieures de la Chine sur le problème de Hong Kong. En juin dernier, lors de la 44e session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, Cuba a, au nom d’une cinquantaine de pays, fait un discours soutenant l’approbation de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong par l’organe législatif chinois. Et en ce mois de mars, davantage de pays défendent la position et les mesures chinoises liées à Hong Kong. Un soutien manifeste de la communauté internationale aux initiatives de la Chine.

La session annuelle du plus haut organe législatif chinois se déroule en ce moment à Beijing, l’un des sujets importants inscrits dans l’agenda est la révision du projet de décision portant sur le perfectionnement du système électoral de la RAS de Hong Kong. Une fois le projet approuvé, il y a l’espoir que les lacunes contenues dans l’actuel système électoral hongkongais soient définitivement corrigées, pour que le droit de gouverner Hong Kong repose entre les mains des patriotes. Cela peut offrir un fort appui assuré par le système, qui garantira la stabilité et la sécurité à long terme de Hong Kong. Ce fort soutien va également assurer la durabilité du principe « un pays, deux systèmes », tout en créant des conditions propices à partager les opportunités hongkongaises à l’ensemble de la communauté internationale.

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