Commentaire : Vérité sur la situation au Xinjiang, les faits parlent d’eux-mêmes

2021-02-04 21:25:31
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« Le gouvernement chinois a fait de grandes réalisations en matière de développement social et de protection des droits de l’homme », a reconnu le représentant du Laos, lors d’une réunion par liaison vidéo organisée le 3 février par la Chine, une réunion qui s’adressait aux responsables des Missions permanentes auprès des Nations unies et aux autres représentants des organismes onusiens

Evoquant sa visite au Xinjiang en 2019, le représentant du Laos a, lors de cette réunion, avoué qu’il n’existait pas une voie de développement qui soit unique au monde.

Point relayé par une soixantaine de diplomates de différents pays et des hauts fonctionnaires des Nations-Unies présents à cette réunion. Beaucoup d’entre eux ont approuvé les efforts du gouvernement chinois dans la promotion du développement durable et la protection des droits de l’homme, se rappelant de leur récente visite au Xinjiang.

Tout dernièrement, un rapport sur l’industrie du textile du coton du Xinjiang a fait crouler beaucoup d’encre. Ce dossier, fruit d’une enquête minutieuse des chercheurs chinois, a recueilli les témoignages des employés des minorités ethniques, représentant plus de la moitié des personnes sondées.

93.2% des personnes interrogées disent choisir eux-mêmes le secteur du textile du coton, à travers le salon de l’emploi ou la recommandation des amis. Le contrat à signer est présenté en double version : ouïgour et mandarin. Pour eux, les droits des travailleurs sont pleinement protégés conformément à la loi. On se demande d’où vient cette histoire de « travail forcé » que certains politiciens américains et occidentaux tentent injustement de coller à la Chine ?

Au Xinjiang, c’est l’industrie textile du coton qui absorbe le plus de main-d’œuvre. C’est également sur ce secteur que reposent les espoirs des autorités locales dans leur stratégie de lutte contre la pauvreté. En 2019, le salaire minimum mensuel au Xinjiang oscillait entre 1 460 et 1 820 yuans, tandis que le salaire mensuel moyen des employés des entreprises de textiles de coton était de 3463,2 yuans. Quoi de plus normal qu’il ait une ruée vers le textile. «Le travail dans le coton me permet de subvenir aux besoins de ma famille », a déclaré une salariée ouïgoure. C’est pourquoi la population du Xinjiang s’est indignée contre les Etats-Unis, qui ont saisi toutes les importations de produits de tomate et de coton du Xinjiang, prétendant que ces produits agricoles étaient l’œuvre du travail forcé.

«Ceux qui répandent des rumeurs ne veulent pas du tout défendre nos droits. Ils veulent détruire notre gagne-pain et nous priver du boulot et de la nourriture. Et ça, nous ne l’accepterons jamais», a dit Bekley Suwuer, visiblement très en colère. Il s’exprimait ainsi lors d’une récente conférence de presse du ministère chinois des Affaires étrangères. Un autre habitant du Xinjiang, E. Akebyer Abulaiti, employé d’une usine d'aliments pour animaux dans la région d'Aksu, a même demandé aux journalistes présents à cette conférence de passer un message à l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, en l’informant que : "Tout le monde au Xinjiang le déteste, et que personne ne veut de lui. Qu’il arrête de mentir et de tromper les gens».

Les statistiques montrent qu'en 2020, le Xinjiang a créé 461 100 nouveaux emplois dans les zones urbaines et 3,154 700 habitants des agglomérations rurales ont trouvé du travail en cette même période. Dès novembre dernier, la pauvreté absolue a été historiquement éliminée dans la région.

Au Xinjiang, le développement social et l’unité ethnique sont vérifiables. Les mensonges des politiciens occidentaux ont déjà été contredits par les habitants locaux qui mènent une meilleure vie, à l’aide de leur travail décent.

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