Du scepticisme à la reconnaissance, pourquoi l’attitude de certains pays occidentaux à l’égard des vaccins chinois a-t-elle changé?

RCI 2021-02-02 17:20:28
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La semaine dernière, certains pays et médias occidentaux ont changé d’attitude à l’égard des vaccins chinois.

Le ministre allemand de la santé a déclaré que rien n’empêcherait l’utilisation des vaccins chinois et russes en Allemagne tant que l’Union européenne les autorisait. Selon des experts français en immunologie, il n’y a aucune raison qui empêcherait l’UE d’envisager l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 développés par la Russie ou la Chine.

Les vaccins restent les mêmes mais pourquoi les pays occidentaux ont changé d’attitude ?

Certains pays occidentaux ont d’abord commencé par stigmatiser la Chine, l’accusant d’avoir «volé» des informations sur les vaccins américains, avant d’émettre des doutes sur la qualité des vaccins chinois. En se livrant à une telle campagne, ces pays occidentaux poursuivaient un double objectif : maximiser leurs intérêts sur le marché international, et utiliser les vaccins comme un outil pour affirmer leur hégémonie.

Plus grave encore, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays développés ont fait preuve d’égoïsme dans la vaccination, tout en accusant la Chine de pratiquer « la diplomatie des vaccins ». La psychologie de certains pays occidentaux est vraiment sombre et torturée, pour ce qui est de la justice qu’ils ne peuvent pas faire eux-mêmes, ils sont jaloux de voir les autres réussir là où ils pensaient être les seuls à réussir

Cependant, devant la situation critique de l’épidémie et le besoin urgent des vaccins, ils n’ont pas d’autres choix que de laisser tomber leurs préjugés.

Actuellement, le taux de vaccination dans les pays de l’UE est nettement inférieur à celui des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d’Israël et d’autres pays.

En outre, Astra Zeneca et Pfizer ont retardé la livraison de leurs vaccins aux pays de l’UE afin de garantir l’approvisionnement en vaccins aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ce qui a affecté l’ensemble du programme de vaccination de l’UE et eu un impact négatif sur la prévention et le contrôle de l’épidémie. Beaucoup de pays de l’UE sont très en colère. Les Etats-Unis et l’Europe se disputent encore au sujet de l’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19.

Dans le même temps, la Serbie a reçu un million de doses de vaccins chinois, une quantité considérable pour un pays qui ne compte que 7 millions d’habitants.

Face aux multiples pressions, les pays européens ont décidé de diversifier les sources d’approvisionnement en vaccin. Ainsi, ils ont tournés leur regard vers les vaccins chinois, dans l’espoir de répondre aux besoins pressants de vaccination dans leurs pays respectifs.

En fait, la qualité du vaccin se mesure par rapport à son efficacité et à sa sûreté, et non selon son pays où il est développé. C’est aussi une raison importante pour laquelle de plus en plus de personnalités politiques étrangères se font personnellement le porte-parole des vaccins chinois. Plus important encore, le monde a vu la Chine prendre des mesures concrètes pour tenir sa promesse, celle de faire de ses vaccins un bien public mondial.

Tout compte fait, il n’y a pas de honte pour certains pays occidentaux à reconnaître que les vaccins chinois sont sûrs et efficaces. Laisser la science à la science, c’est une attitude nécessaire pour la prévention et le contrôle de l’épidémie. C’est également une expérience importante que l’humanité a acquise de la lutte contre l’épidémie depuis plus d’un an. 

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