Les Etats-Unis doivent assumer l’infamie de leurs actes racistes

RCI 2021-01-13 20:57:49
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Fabriquer des mensonges sur le Xinjiang pour noircir l’image de la Chine, c’est un vilain tour habituel des politiciens américains. Ceux-ci ne se calment pas à quelques jours de l’expiration du mandat de l’actuelle administration de Washington. Ils ont avancé une motion sur le dossier du Xinjing, ressortissant leur vieux mensonge sur la soi-disant « extermination » des Ouïgours. « Le gouvernement chinois doit assumer sa responsabilité », prétendent-ils.

C’est donc encore une fois de jouer le tour "le voleur qui crie au vol". Il n’y a pas de fait plus éloquent que les statistiques démographiques pour savoir s’il y a eu extermination ou pas. Les responsables locaux l’ont exposé récemment devant une trentaine d’organes de presse étrangers : de 2010 à 2018, la population ouïgoure dans le Xinjiang a augmenté de 10 170 000 à 12 720 000, soit une hausse de 25,04%, un rythme d’augmentation plus élevé que celui de la population totale du Xinjiang, et supérieur aussi que celui de la population des Hans qui a affiché une augmentation de 2% dans la même période. Ces politiciens anti-chinois manquent vraiment d’arme pour attaquer la Chine…

Parlant de l’extermination raciale, les Etats-Unis doivent avoir honte de leurs antécédents. « Le racisme est un caractère essentiel chronique des Etats-Unis », Derrick Bell a déjà conclu. Un jugement dont la justesse a été prouvée par les faits historiques.

En chassant et massacrant massivement les Indiens d’Amérique, les Etats-Unis ont accaparé leurs terres et ressources. Ils ont longtemps mené une politique d’assimilation et d’extermination envers ces peuples indigènes en les privant de droit civique. Nombreux de 5 millions en 1492, les Indiens d’Amérique n’étaient que de 250 000 au début du 20e siècle.

Et le racisme continue de sévir aujourd’hui sur le sol américain. En juin 2020, le meurtre de l’Afro-Américain Floyd a déclenché des manifestions d’envergure aux Etats-Unis. Selon les chiffres publiés par les CDC américains, les Afro-Américains ont 5 fois plus de chance, les Latinos 4 fois, d’être infectés par le Covid-19 et d’en périr que leurs concitoyens blancs. Si les ethnies minoritaires aux Etats-Unis « can’t breathe », c’est parce que cette discrimination raciale systématique les empêche de respirer.

Si les politiciens américains aiment bien parler d’ « amitié » aux pays musulmans, leur comportement n’a rien d’amical. Ces derniers ans, sous prétexte de la lutte anti-terroriste, Washington a semé la discorde et le conflit en Irak, en Syrie, en Lybie et en Afghanistan, des millions de populations civiles dans ces pays ont été tuées ou blessées. En 2017, la sortie du décret anti-musulman aux Etats-Unis a été universellement condamnée.

Les Américains de confession musulmane ne sont pas plus heureux. Une enquête américaine datant de 2017 montre que 75% des adultes musulmans vivant aux USA avouaient souffrir de la discrimination. Depuis 2016, on a constaté dans le pays une explosion du nombre d’organisation islamophobes : elles se sont doublées. Plus du tiers des événements islamophobes survenus en 2017 ont été en effet provoqués par le gouvernement fédéral.

Mike Pompeo qui prétend être « défenseur » des Ouïgours du Xinjiang est bel et bien un islamophobe. Il soutient avec ferveur les politiques de restriction à l’égard des immigrés musulmans. En 2016, l'organisation anti-musulmane ACT for America lui a décerné le National Security Eagle Award. Quelqu’un à qui ne plaisent les musulmans d’aucun pays arabe peut avoir les musulmans du Xinjiang sur ses lèvres, « quel comportement étrange », s’interroge Steven Kelman, professeur de la Haward University.

Ces politiciens sont-ils bien placés pour discuter de la défense des droits des ethnies minoritaires avec la Chine ? Qu’ils réfléchissent d’abord à leurs propres responsabilités.

Partager

Articles les plus lus