Le stokage des vaccins par des pays occidentaux est un acte déloyal qui sape la solidarité mondiale contre le COVID-19

RCI 2020-12-25 22:05:50
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Actuellement, les recherches et le développement des vaccins contre le COVID-19 à l’échelle mondiale ont enregistré des progrès satisfaisants, et plusieurs pays ont approuvé des programmes de vaccination de masse. Cependant, il est inquiétant de constater que les responsables politiques de certains pays occidentaux ne prennent pas en compte la distribution équitable des vaccins. Du fait que les populations de ces pays fustigent l’absence d’une protection adéquate contre la pandémie, ils utilisent les vaccins comme leur dernier secours pouvant calmer la colère. Un agissement qui n’est pas sans conséquence sur la solidarité mondiale dans la lutte contre l’épidémie.

Voulant tirer la sonnette d’alarme, National Broadcasting Company a publié un article intitulé « Les pays développés stokent les vaccins contre le COVID-19, tandis que les pays pauvres les attendent avec une impatience fébrile ». Selon ce media américain, la quantité de vaccins contre le COVID-19, en attente d’autorisation, que vont stocker les pays développés tels que les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, dépasserait le nombre total des populations de ces pays.

Une série de données révèle des réalités froides et cruelles. D’une part, les pays à revenus élevés ont acheté plus de la moitié des vaccins contre le COVID-19 dans le monde, bien qu’ils ne représentent que 14% de la population mondiale, selon un rapport publié au début de ce mois par People's Vaccine Alliance, un organisme international chargé de tester les vaccins.

D’autre part, sur les 67 pays à revenus faibles et moyens, dont le Kenya, la Birmanie et le Nigeria, une personne sur dix seulement en moyenne pourrait être vaccinée avant la fin de l’année prochaine.

Face à la propagation de l’épidémie, le fait que certains pays développés se précipitent pour acheter et stocker des vaccins va donc à l’encontre aussi bien de leur devoir international pour les droits de l’homme, que de la solidarité mondiale contre l’épidémie.

En septembre dernier, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, a indiqué que le moyen le plus rapide de mettre un terme à la pandémie de COVID-19 et d’accélérer la reprise économique mondiale était de s’assurer qu’une partie de la population soit vaccinée dans tous les pays, et non pas que toutes les personnes soient vaccinées dans certains pays.

Cependant, certains pays développés ont été largement critiqués pour avoir fait le contraire, ce qui a considérablement aggravé l’injustice dans la distribution des vaccins et menacé le processus de la reprise mondiale.

En tant que pays classé au premier rang mondial en termes de recherches et de développement de vaccins, la Chine s’est efforcée de promouvoir une distribution équitable des vaccins dans le monde.

Il convient de noter que la Chine a promis de faire du vaccin chinois contre le COVID-19 un bien public mondial, elle a adhéré au mécanisme COVAX, une initiative internationale visant à garantir un accès mondial équitable aux vaccins contre le COVID-19. La Chine a aussi envoyé des vaccins au Brésil, en Indonésie et en Egypte. Tout ceci prouve que la Chine fait des efforts inlassables dans le but de rendre les vaccins accessibles et abordables aux pays en développement.

De même que la lutte contre le réchauffement climatique ne peut être l’affaire d’un petit groupe de pays, la lutte mondiale contre l’épidémie exige également la coopération de toutes les parties, en particulier des pays développés, qui doivent avoir une vision au-delà de leurs propres frontières et être capables d’assumer leurs responsabilités.

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