Commentaire : Fidèle à ses engagements,la Chine oeuvre à ouvrir une nouvelle marche dans la lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale

RCI 2020-12-13 20:09:17
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Le président chinois Xi Jinping a participé samedi au Sommet sur l'ambition climatique tenu par visioconférence. Il a, à cette occasion, avancé trois propositions relatives à la gouvernance climatique mondiale. M. Xi a annoncé de nouvelles mesures visant à réduire l’émission des dioxydes de carbone d’ici à 2030. Son discours a indiqué la direction pour inaugurer une nouvelle marche face au changement climatique et y a injecté une nouvelle force chinoise.

Cela fait cinq ans que l’Accord de Paris sur le climat a été adopté. Ce document a programmé les actions après 2020 pour s’attaquer aux causes du changement climatique à l’échelle mondiale. Cependant, en raison des intérêts égoîstes, l’administration américaine avait décidé de retirer les Etats-Unis de cet Accord de Paris et continuer de faire obstacle à la réponse mondiale contre le changement climatique. La pandémie de COVID-19, une crise sanitaire inédite depuis un siècle, « nous fait réfléchir profondément sur la relation entre l’homme et la nature », les pays ont besoin de déployer plus d’efforts pour réagir au changement climatique.

En tant qu’initiateur et acteur de l’Accord de Paris, la Chine continue à travailler pour sa mise en œuvre effective dans la lutte contre le changement climatique mondial. Cette année, lors de sa participation aux différentes rencontres multilatérales, le président Xi Jinping n’a cessé de formuler des propositions sur le développement vert. Il a notamment annoncé que la Chine s’efforce de « parvenir à atteindre le pic des émissions de CO2 avant 2030 et à réaliser la neutralité carbone avant 2060 ». M. Xi a, par ailleurs, promis que la Chine « tiendra ses engagements », ce qui a gagné l’appréciation de la communauté internationale.

Lors du Sommet sur l'ambition climatique, le président Xi a formulé trois propositions se rapportant à la future gouvernance climatique mondiale. Il a appelé les pays à unir les efforts pour ouvrir de nouveaux horizons dans la gouvernance climatique marquée par la coopération gagnant-gagnant. Il a également préconisé de relever les défis pour bâtir une nouvelle architecture de gouvernance climatique dans laquelle chaque partie assumera ses responsabilités. En dernier lieu, le président chinois a souligné le renforcement de la confiance dans la poursuite de la nouvelle approche de la gouvernance climatique avec l’accent mis sur la reprise verte. Il convient de souligner que ces propositions citées ci-haut illustrent les contradictions aiguës existant dans l’actuelle gouvernance climatique mondiale, font référence à des expériences chinoises en matière de développement vert et témoignent des responsabilités d’un dirigeant d’une grande nation sur le destin de l’humanité.

Parmi toutes ces suggestions, l’initiative, qui consiste à réagir au changement climatique par voie du multilatéralisme et du principe des responsabilités communes mais différenciées, revêt une importance majeure. La protection de la planète est, au fond, une mission commue de tous les pays ; l’unilatéralisme n’amène nulle part et il ne faudrait pas s’appuyer sur les actions d’un nombre infime de pays, mais plutôt insister sur la coopération multilatérale. En parallèle, en tenant compte des conditions et capacités de chaque pays, les pays développés devaient prendre plus de responsabilités et accorder des soutiens financier, technologique et promouvoir le renforcement des capacités aux pays en développement, de sorte que le monde puisse renforcer au maximum les mesures de lutte contre le changement climatique mondiale. De ce point de vue, il est évident que l’initiative chinoise reflète l’aspiration des pays en développement et mette l’accent sur des initiatives rationnelles visant à perfectionner la gouvernance climatique mondiale.

La Chine reste toujours très active dans la lutte contre le changement climatique. Lors de ce sommet, le président Xi Jinping a déclaré : d’ici 2030, la Chine baissera ses émissions de CO2 par unité de PIB de plus de 65% par rapport au niveau de 2005, portera à près de 25% la part des énergies non fossiles dans la consommation des énergies primaires, fera augmenter le volume forestier de 6 milliards de M3 sur la base de 2005, et portera à plus de 1,2 milliard de kilowatts la capacité installée totale de l’éolien et du solaire.

Ces nouvelles mesures sont censées être un projet d’action concrète pour réaliser l’objectif chinois de la neutralité carbone. Elles montrent à la communauté internationale que la Chine a tracé une voie explicite concernant sa contribution à la réaction au changement climatique, au lieu de faire des promesses vaines.

Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a souligné récemment qu’ « il n’existe pas de vaccin pour guérir cette planète », et que le monde nécessite de faire des actions afin de faire face au changement climatique. Il est prévisible que la Chine, très engagée dans la réalisation de ses promesses, continuera de favoriser la gouvernance climatique mondiale et d’assister et mobiliser plus de pays à avancer fermement vers cet objectif de reconstruire un monde propre et beau.

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