Commentaire : Les politiciens occidentaux soutiennent-ils aveuglement le PM australien ?

Ces derniers jours, le meurtre d’innocents par des soldats australiens en Afghanistan a été fermement condamné par toutes les parties. L'exigence, très malvenue, du Premier ministre australien Scott Morrison de recevoir des excuses de la Chine, prônant la justice pour le peuple afghan et la lumière sur l’affaire du meurtre, est devenue une plaisanterie pour la communauté internationale. D’un ton ironique, le célèbre journaliste australien John Pilger qualifie le coup de Morrison de « très bien joué », faisant perdre à l'Australie son meilleur client et gagner un ennemi puissant.

Au moment où Morrison cherchait une issue pour calmer l’opinion publique, les politiciens et les médias des pays alliés de l'Australie sortaient du silence, en lançant même des menaces sans vergogne contre la Chine. Ainsi, un crime humanitaire sanglant a été transformé en incident diplomatique par des médias occidentaux, dont certains n’hésitent pas à l’interpréter malicieusement comme le dernier cas de détérioration des relations de la Chine avec le monde occidental.

Derrière tout cela, quels sont les calculs des politiciens et des médias occidentaux?

D'abord, aider l'Australie à détourner l’attention du public et à dissimuler les crimes. Selon un rapport d'enquête récemment publié par le ministère australien de la Défense, certains soldats australiens ont tué illégalement des prisonniers de guerre et des civils avec des détails scandaleux. Il s’agit d’une grave violation du droit international, d’un bafouage des droits de l'homme et des crimes de guerre. En tant que grand pays qui défend la justice, la Chine a condamné ces atrocités. Cela est non seulement conforme à la morale et à la justice, mais représente également les aspirations de la communauté internationale.

Dans le monde occidental, il est devenu pratique courante d'utiliser des caricatures politiques basées sur la réalité pour sensibiliser le public aux mauvaises pratiques. Pourquoi ces pays se sentent offensés et ont réagi de façon exagérée lorsqu’un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a publié une caricature basée sur les crimes de certains soldats australiens ? Pourquoi les pays qui défendent fermement les « droits à la caricature » ne reconnaissent-ils pas les « droits à la caricature » des peintres chinois ? En un mot, il s'agit d’un vieux jeu des pays occidentaux, celui de « deux poids deux mesures ». Et dans ce jeu, ils ont même abandonné la justice internationale et la bonne conscience.

D’ailleurs, chez les alliés de l'Australie, à l’instar des militaires des États-Unis et de la Grande-Bretagne, leur comportement en Afghanistan n’est pas louable du tout. Ils pourraient être pires que les soldats australiens, en tuant et torturant des civils. Selon l’organisation « Human Rights Watch », ce qu'il faut faire attention, c'est que les troupes d'élite australiennes ne sont pas les seules à avoir commis ces atrocités en Afghanistan. Une source avait dit au conseiller à la défense australien Samantha Crompvoets que peu importe ce que les soldats australiens ont fait, les soldats britanniques et américains ont fait plus qu'eux! Là, on voit clairement la motivation des pays alliés qui montrent leur force contre la Chine en faveur de l'Australie. Ces pays veulent empêcher que leurs crimes soient dévoilés au grand jour et que leur « masque » de défenseur des droits de l'homme tombe.

Aussi, certains politiciens occidentaux, imprégnés des préjugés idéologiques, croient que les pays occidentaux font partie d’une communauté de valeurs partagées et que cette communauté possède une supériorité morale et un pouvoir incontestable de juger les autres. Ils font des remarques négatives à la Chine ou à un autre pays pour les choses qui ne leur plaisent pas, mais ils ne permettent pas à la Chine de faire remarquer leurs méfaits. Parce que s'ils admettent que la Chine a raison, cela revient à avoir des problèmes avec leurs propres valeurs. Liés par une connivence, ils tentent de priver la Chine du droit de dire la vérité. Voilà pourquoi des scènes étranges, où l’on ignore le bien et le mal, se répètent dans le monde occidental.

Voici des exemples. Des politiciens et médias occidentaux sous la bannière de la soi-disant « liberté » ou « démocratie » ont encouragé des émeutiers à commettre des délits dans la région administrative spéciale de Hong Kong en Chine. Pourtant ils ont sévèrement réprimé les protestations et les manifestations de leurs concitoyens. C’est toujours eux qui ignorent la prospérité et la stabilité du Xinjiang, du Tibet et d'autres régions de minorités ethniques en Chine et fabriquent des mensonges sur les droits de l'homme. Pourtant chez eux, des politiques discriminatoires persistent, des conflits raciaux et des crises des droits de l'homme se multiplient. S'agit-il des « valeurs » que les politiciens occidentaux défendent vigoureusement ?

« Le peuple afghan qui souffre se félicite de la condamnation par la Chine des meurtres illégaux commis par les militaires étrangers en Afghanistan. Nous nous félicitons également du soutien d'autres pays pour traduire en justice les auteurs des crimes contre les Afghans innocents. » Voici un extrait d’un éditorial du journal « Afghan Times ». Dans le monde d'aujourd'hui, tous les pays, grands ou petits, sont égaux. La justice est au cœur de chaque citoyen du monde. Si les politiciens occidentaux continuent à soutenir aveuglement Scott Morrison, plus de gens seront au courant des crimes des soldats australiens. Leur hypocrisie et leur pratique de « deux poids deux mesures » seront également la source de leur honte!