Commentaire : le commerce de petits produits assurent aussi le développement commun du monde

RCI 2020-11-09 21:21:47
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La bière et le café de l’Angola, le tapis artisanal de l’Iran ou le savon du Liban à base d’olive sont, entre autres des produits qui font l’objet des petites marchandises exposées à la 3e Exposition internationale d’Importation de la Chine (CIIE) qui se tient actuellement à Shanghai. Les visiteurs y découvrent non seulement les nouvelles technologies qui attirent les regards, mais également des denrées et objets d’art artisanal en provenance des quatre coins du monde, surtout les produits venant des pays en développement et des pays les moins avancés.

« J’espère trouver des grands clients à la CIIE », affirme aux journalistes de RCI un commerçant afghan du safran.

« La CIIE est une belle occasion pour entrer sur le grand marché de Chine ». Ce refrain qui traduit, par ailleurs, la réalité sur terrain, est souvent repris par les hommes d’affaires du monde entier qui viennent depuis trois ans participer à la CIIE à Shanghai. La sauce au piment du Rwanda a fait son apparition lors de la 1ère CIIE en 2018. Ce produit rwandais introduit ensuite au marché chinois via les plateformes de commerce en ligne, est très apprécié des internautes chinois. Cette ruée vers le piment rwandais a rempli le carnet de commande de l’entreprise qui en assure la production.

Et ce cas n’est pas isolé. Durant les deux précédentes éditions de la CIIE, le Centre international du Commerce (ITC), établissement cofondé par les Nations unies et l’Organisation mondiale du Commerce, a fait venir environs 100 PME d’une vingtaine des pays moins avancés à la CIIE. La CIIE, à en croire la directrice exécutive Arancha González de l’ITC, est une plateforme parfaite qui facilite l’entrée des PME au marché chinois.

Cette année, comme pour les précédentes, la Chine a facilité la participation des pays moins avancés à la CIIE, en leur exemptant des frais liés à l’acquisition des pavillons et autres charges relatives au transport des produits. Ces pays ont également bénéficié des facilités en termes d’organisation des rencontres spéciales. Ils sont 30 à participer à cette 3ème édition de la CIIE et leurs différents stands occupent une superficie de plus de 4 000㎡. Des progrès pas faciles à réaliser en cette période de COVID-19.

Les chiffres publiés en août dernier par l’OMC montrent que le commerce mondial des articles affiche « une baisse historique » au deuxième trimestre, soit le plus bas niveau depuis 2007. Selon l’ONU, cette année, près de 71 millions de personnes retourneraient dans l’extrême pauvreté. Des chiffres pas bons qui risquent de gravement menacer la réalisation des objectifs du développement durable à l’horizon 2030.

En ce moment crucial, la Chine a réussi à organiser la CIIE sans changer les dates, et ce, après avoir jugulé l’épidémie. La Chine a ainsi laissé ouvert son immense marché et partagé les opportunités de développement. Pour les pays en développement, l’événement ressemble à un « stimulant cardiaque ».

Les pays les moins avancés obtiennent des commandes à la CIIE tout en stimulant la force motrice pour la croissance de leurs économies respectives. Ces pays sont en mesure de mieux prendre part à la mondialisation économique et d’apporter des solutions aux problèmes de développement auxquels le monde est actuellement confronté. D’après le porte-parole de l’OMC Keith Rockwell, « La CIIE présente les entreprises des pays moins avancés à la Chine et aux entreprises du monde, en leur offrant l’occasion de s’intégrer au circuit du commerce mondial ».

Il est évident que les efforts de la Chine vont atténuer le déséquilibre global à l’égard de développement et feront disparaître « les coins oubliés » avant de réaliser le développement en commun. N’est-ce pas un exemple vivant de la construction de la communauté de destin pour l’humanité ?

Il faut souligner que les Propositions du Comité central du PCC sur l’élaboration du 14ème Plan quinquennal, récemment publiées, mettent l’accent sur l’innovation, l’ouverture et la coopération. Ces trois concepts aident à stabiliser l’ordre du libre-échange au niveau mondial.

Grâce aux plateformes dont la CIIE, la Chine se livre à faire de son marché intérieur un marché partagé du monde, afin de démarrer la reprise totale de l’économie mondiale. La Chine, qui fait avancer l’ouverture et le développement en commun, reste toujours une opportunité et une lueur d’espoir pour le monde.

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