Commentaire : Les hypocrites « gardiens de l’environnement » américains n’arrivent pas à se justifier devant le monde

RCI 2020-10-27 22:49:36
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Certains politiciens américains ont récemment fait des battages médiatiques sur les changements climatiques et la protection de l’environnement à des fins politiques. Ils ont, à plusieurs reprises, critiqué et discrédité la Chine dans le but de détourner les contradictions et cacher des méfaits environnementaux des Etats-Unis. Néanmoins, cette tactique habituelle du « voleur qui crie au voleur » est très loin de tromper le monde, elle permet, par contre, à la communauté internationale de mieux comprendre comment des politiciens américains, prétendus « gardiens de l’environnement », provoquent une marche arrière dans l’histoire, échappent à leurs obligations internationales et sapent la gouvernance de l’environnement à l’échelle mondiale.

Tout d’abord, en tant que premier pays émetteur de gaz à effet de serre, et actuellement deuxième pays émetteur de ces gaz, les actions américaines concernant la réduction de l’émission constituent un facteur majeur qui impacte l’efficacité de la gouvernance climatique globale. Cependant, sous l’impulsion de la politique « America First » et des intérêts à court terme, l’administration Trump n’est pas prête à participer aux efforts de la protection de l’environnement, remettant en cause son engagement initial. Selon les statistiques de New York Times, depuis son arrivée au pouvoir, l’administration américaine actuelle a annulé, de façon directe ou en employant d’autres méthodes, près de 70 importantes politiques de l’environnement. Et une autre bonne trentaine est en voie d’être retirée.

Ce qui est ironique, c’est que les Etats-Unis se prennent pour le pionnier mondial dans la protection de l’environnement, mais le pays ne remplit pas ses obligations en matière de réduction des émissions et sabote en premier la coopération internationale dans le domaine de l’environnement. Les dirigeants américains ont proclamé à maintes reprises que le réchauffement climatique était « une tromperie ». Ils ont entravé et sapé le consensus du G20 sur le dossier climatique, en affaiblissant gravement le rôle leader de cette organisation intergouvernementale sur la question du changement climatique. Jusqu’à ce jour, les Etats-Unis sont le seul pays signataire de l’Accord de Paris à se désengager de ce consensus. Un retrait aux conséquences inestimables dans la mise en œuvre de suivi de l’Accord de Paris, ainsi qu’à la réalisation des objectifs en termes de contrôle des émissions de gaz à effet de serre.

Deuxièmement, les Etats-Unis ne fournissent pas d’efforts dans la gouvernance globale de l’environnement. Les chiffres montrent que les Etats-Unis doivent 111 millions de dollars au Fonds global de l’environnement. Ce manque d’engagement fait des Etats-Unis le plus grand pays débiteur de l’histoire.

Depuis 2018, le retard des contributions américaines en faveur de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, s’élève à 13,5 millions d'euros, une preuve de l’irresponsabilité des Etats-Unis en matière de protection de l’environnement.

En plus de ces méfaits, les Etats-Unis continuent de poser des troubles dans la gestion des déchets, la transaction et le transport des animaux sauvages et la biodiversité. Par exemple, les Etats-Unis, le plus grand pays exportateur mondial des déchets solides et grand consommateur de plastiques, n’ont toujours pas ratifié la Convention de Bâle et font obstacle au contrôle de déchets plastiques au niveau mondial. Ce qui suscite la colère. Depuis longtemps, les Etats-Unis envoient des déchets plastiques vers les pays en développement dont les capacités de recyclage sont faibles. Ce qui porte atteinte aux intérêts environnementaux et à la santé des populations de ces pays.

Actuellement, la Chine a déjà atteint et même dépassé ses objectifs climatiques pour l’année 2020. Lors du débat général de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies, tenu le 22 septembre 2020, le président chinois avait annoncé que la Chine allait redoubler d’efforts pour atteindre le pic de ses émissions de CO2 avant 2030 et s’efforcer de réaliser la neutralité carbone d’ici 2060. Voilà la promesse solennelle et la contribution concrète de la Chine pour édifier ensemble un monde propre et beau, ce qui a gagné un large éloge de la communauté internationale.

Quant aux Etats-Unis, certains politiciens considèrent toujours leurs propres priorités et intérêts égoïstes à court terme. C’est ainsi qu’ils se mettent à contre-courant de la sécurité environnementale mondiale. Ces politiciens, qui prônent deux poids deux mesures, ne sont pas en mesure de se justifier devant les Américains et la population du monde, et leurs agissements nuiront aux générations futures !

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