En stigmatisant l’initiative la Ceinture et la Route, les politiciens américains se déshonorent

2020-10-26 22:22:11
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Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain, a entamé le 25 octobre sa tournée en Inde, au Sri Lanka, aux Maldives et en Indonésie. Un périple dont l’objectif principal serait, selon des analystes, de rallier ces pays dans le camp des Etats-Unis pour s’opposer à la Chine. Pas étonnant, puisque la Chine a été depuis longtemps la bête noire de Pompeo. Ce monsieur n’a cessé de répandre des mensonges dont celui du soi-disant « piège » de la Ceinture et la Route qui aurait, d’après lui, endetté les pays concernés. Il pratique désormais une diplomatie de mensonge.

Pourtant tout le monde le sait, l’initiative la Ceinture et la Route est un bien public au service de la communauté internationale. En mai 2020, 138 pays et 30 organisations internationales ont signé avec la Chine 200 documents dans le cadre de cette initiative : résultat de la confiance accordée par ces pays et organisations.

Pour quelle autre raison, si ce n’est la jalousie, les politiciens américains, possédés par l’idéologie de la guerre froide, ont-ils monté leur mensonge de « piège d’endettement » ? Un mensonge monté de toute pièce qui sert à ces politiciens de prétexte pour détourner le mécontentement des populations à l’approche de la présidentielle.

Mais le monde n’est pas prêt à se laisser duper. Lors de sa rencontre, début octobre, avec Pompeo, le Premier ministre croate Andrej PLENKOVIĆ a fait l’éloge de la Ceinture et la Route. La Chine « a beaucoup de sagesses, elle a établi ce cadre permettant de maintenir avec les pays d’Europe centrale et de l’Est les relations amicales, les dialogues politiques et les échanges économiques », a-t-il précisé. Le président sri-lankais Gotabhaya Rajapaksa a également démenti le soi-disant « piège » qu’on attribue à la Chine. La Chine « a énormément contribué à la construction des infrastructures au Sri Lanka », a dit le président. Le président kényan a répondu par la vérité devant le micro de l’ABC : « C’est vrai que nous avons emprunté à la Chine. Mais nous avons aussi emprunté aux Etats-Unis ». Khieu Kanharith, ministre cambodgien de la communication a lancé sur son réseau social : « Les Américains répètent leur chansonnette du ‘piège d’endettement’ auprès des pays en voie de développement. Ils nous prennent donc pour des idiots ? »

Les pays le long de la Ceinture et la Route sont-ils tombés dans un piège ? La réponse à chercher dans les faits. Les statistiques montrent que les dettes envers la Chine ne représentent qu’une partie infime du total de dettes internationales des pays et régions concernés. A l’heure actuelle, aucun pays n’est encore« tombé dans le piège » en coopérant avec la Chine.

Selon les chiffres du FMI, fin 2019, 40% des pays d’Afrique se sont retrouvés lourdement endettés. Leurs créanciers étaient majoritairement des banques ou entreprises des pays d’Europe ou d’Amérique. C’est clair, si on doit parler de piège, il faudrait bien chercher les auteurs ailleurs, notamment en Occident. Le piège d’endettement a été d’abord l’œuvre des Etats-Unis, a indiqué le journal zimbabwéen The Herald.

Dans le contexte de la pandémie, la Chine a pris part active au projet d’allègement de dettes initié par le G20, en faveur des 73 pays les plus démunis. En même temps, pour soutenir la reprise économique dans les pays en voie de développement, la Chine a déployé d’importants efforts, en faisant avancer les projets d’infrastructures dans le cadre de l’initiative la Ceinture et la Route. On a constaté de janvier à septembre une nette augmentation d’investissements chinois dans les pays le long de la Ceinture et la Route. L’initiative n’est pas un piège, mais un générateur de solutions en faveur de la croissance.

Au moment où Mike Pompeo est parti en Asie du Sud, la toute première ligne de métro du Pakistan a été inaugurée à Lahore. Ce grand projet de transport sur rail lancé dans le cadre de l’initiative la Ceinture et la Route, a contribué à la création de 7 000 emplois et va encore en créer 2 000 au Pakistan. L’autoroute Vientiane-Vang Vieng et le chemin de fer Chine-Laos seront mis en service respectivement fin 2020 et fin 2021. Le Laos aura sa première ligne ferroviaire moderne et sa première autoroute. Les exemples sont encore nombreux. Le journal espagnol Rebelion a analysé que les politiciens américains ne voyaient pas la réalité, car leurs yeux étaient aveuglés par la méfiance et le mécontentement à l’égard de la Chine, depuis qu’ils ont commencé à la considérer comme une menace.

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