« Le respect mutuel » est une condition préalable aux échanges sino-européens

RCI 2020-09-10 20:17:10
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Le docteur Michael Borchamann est l’ancien chef du Département des Affaires européennes et internationales de Hesse-Darmstad, conseiller honoraire du Bureau de promotion des investissements du ministère chinois du Commerce. Voici une partie du texte rédigé par lui, intitulé « Le respect mutuel est une condition préalable aux échanges sino-européens ».

Lors d’une récente réunion sur les questions économiques entre la Chine et l’Allemagne, j’ai entendu une phrase très pertinente et agréable, c’est une personnalité importante du milieu économique de l’Allemagne qui l’a prononcée : «Nous devons admettre que la Chine a un système social différent du nôtre. Nous devrions abandonner l’idée de donner des leçons aux autres et continuer les négociations en basant sur les intérêts communs des deux parties.»

En Europe, surtout en Allemagne, cette phrase a toute son importance, dans ce sens qu’elle définit la condition préalable aux échanges, à savoir « le respect mutuel ».

En Allemagne, on enseigne le mot « respect » aux adolescents, en leur expliquant qu’il signifie : « la courtoisie, l’équité, la reconnaissance, l’autorité, la tolérance, la prudence». Il est évident que le respect mutuel doit également être un principe fondamental que les peuples doivent respecter dans leurs relations entre les Etats.

Le président russe Vladimir Poutine l’a répété à plusieurs reprises: le principal obstacle aux relations entre les Etats-Unis et la Russie est le manque de respect de la Russie dans le milieu politique américain.

Dès les années 1990, plusieurs groupes de réflexion américains avaient défini une nouvelle stratégie diplomatique pour activer le levier des «droits de l’homme» afin d’endiguer la croissance durable de la puissance chinoise.

Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères s’est rendu récemment en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne.

Il est évident que la visite de Wang Yi en Europe a permis à certains groupes malavisés de saisir l’occasion de donner une leçon à la Chine. Que reprochent-t-ils concrètement à la Chine? Premièrement, la question de Hong Kong. Après un examen approfondi des lois récemment adoptées à Hong Kong, on peut constater qu’elles ne portent aucun préjudice à la loi fondamentale de Hong Kong. Deuxièmement, la question du Xinjiang. Nous avons noté que les reportages qui attaquent la Chine dans ce domaine ont leur source.

Ces sources ont inventé également des fausses informations pour légitimer la guerre en Irak. Sur la base des principes pertinents du droit international, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a indiqué que les questions susmentionnées font parties des affaires intérieures de la Chine, et relevaient de la souveraineté de la Chine.

La visite du ministre chinois des Affaires étrangères en Europe a pour objectif principal de promouvoir la coopération sino-européenne tournée vers l’avenir, qui est interrompue par l’épidémie de COVID-19. Au cours de sa visite, Wang Yi a dit: «Les deux parties doivent lutter ensemble contre l’incitation à la haine et à la confrontation». L’ancien chancelier allemand a écrit un article commémorant le 45e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l’Allemagne. Dans lequel, il a écrit: «Les gens spéculent souvent sans raison que la Chine poursuit une politique agressive. Que l’on regarde la politique étrangère de la Chine, qu’elle soit passée ou actuelle, on peut conclure que la Chine défend uniquement ses intérêts nationaux légitimes. La politique étrangère chinoise est responsable. »

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