La crise provoquée par le COVID-19 devient un cauchemar pour les Américains pauvres
Près de huit mois après l’apparition de l’épidémie de COVID-19, beaucoup sont des économistes du monde entier qui reconnaissent son impact sur l’économie mondiale est plus profond que la crise financière de 2008 débuté aux Etats-Unis. Mais ils estiment que ces deux crises ont des caractéristiques différentes : la crise financière de 2008 avait concerné des riches, tandis que l’actuelle crise du COVID-19 touche plutôt des pauvres en particulier ceux des Etats-Unis. D’ailleurs ce cauchemar dure encore, et on ne sait pas quand il va finir.
Pendant des mois, la propagation de l’épidémie a provoqué une double crise sans précédent aux États-Unis: une crise de santé publique et une crise économique. Avec ces deux crises qui se superposent et qui se manifestent sur le plan socio-économique, la répartition injuste et inéquitable des ressources est renforcée. Les statistiques montrent qu’à l’heure actuelle, le COVID-19 est devenu la troisième cause de mortalité des afro-américains, avec un taux de mortalité de plus de 8%, deux fois plus que celui des blancs.
Le taux de chômage est un indicateur important des groupes défavorisés. En juillet, le taux de chômage dépassait 10% et près d’un cinquième de la population active recevait des allocations de chômage.
En mars, le projet de loi de sauvetage américain, qui interdit aux propriétaires d’exclure les locataires de logements subventionnés par le gouvernement fédéral, est devenu caduc à la fin du mois de juillet. Mais le nouveau plan de sauvetage ne voit pas le jour.
Malgré la forte pression sur les groupes défavorisés, les Américains riches qui se trouvent au sommet de la pyramide ne sont pas touchés, et ont même profité de l’épidémie pour consolider leur statut.