Commentaire : Sanctions américaines contre les officiers de Hong Kong, coup d’épée dans l’eau

RCI 2020-08-09 20:31:23
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Le Département du Trésor américain a annoncé le 7 août des soi-disant sanctions contre des institutions gouvernementales chinoises qui gèrent les affaires de Hong Kong. Ces sanctions visent également des officiers de cette même région. En effet, ce que vient de faire la partie américaine, constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine. Les sanctions américaines violent également les dispositions pertinentes du droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales.

Et comme à ses habitudes et pour s’en défendre, la partie américaine dit prendre ces décisions au nom de la « défense de la liberté ». C’est ce qu’elle a prétendu faire lorsqu’elle a adopté, le mois dernier, le projet de loi sur l’autonomie de Hong Kong.

Dès l’annonce de la Loi sur la sécurité nationale de Hong Kong, certains hommes politiques américains ont menacé de sanctionner les officiers de la région. Et la réaction de Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, ne s’est pas fait attendre : « Je n'ai pas d'actifs aux Etats-Unis et je ne veux pas y aller non plus ». Face à ces dernières sanctions concernant le gel des avoirs et l’interdiction de toute transaction, les officiers dans le collimateur des Etats-Unis se sont exprimés le 8 août, à travers Carrie Lam qu’ils « n’ont peur d’aucune menace ».

Devant le bâton de sanction, Luo Huining, chef du bureau de liaison du gouvernement central dans la RAS de Hong Kong a ajouté : « Je n’ai aucun actif à l’étranger, je peux envoyer à M. Trump cent dollars pour qu’il puisse geler mes avoirs ».

En réalité, toutes les personnes figurant dans la liste des sanctions sont juste ceux qui ont fait ce qu'ils devraient faire pour le pays et pour Hong Kong. Ils s'acquittent de leur noble responsabilité, celle de sauvegarder la sécurité nationale et de protéger la vie et les intérêts de 1,4 milliard de Chinois, dont 7,5 millions de Hongkongais.

Depuis les émeutes de juin 2019, occasionnées par l’amendement de la loi sur l’extradition, les extrémistes radicaux, soutenus par les forces extérieures, avaient pris d’assaut les institutions publiques et paralysé le transport. Ils se sont livrés à des actes de violences et de vandalisme qui ont coûté la vie à des innocents. Hong Kong dans le chaos, le principe d’un pays, deux systèmes mis en question et la sécurité nationale sérieusement menacée.

Pour le sinologue russe Yury V. Tavrovsky, professeur à l’Université russe de l’amitié, le défaut judiciaire en matière de sécurité nationale a fait de Hong Kong presque un terrain fertile pour le terrorisme et la violence. Hong Kong a pu retrouver son calme, grâce à la Loi sur la sécurité nationale.

Les habitants de Hong Kong sont les premiers à se rendre compte du changement. Guo Deying, restaurateur, plusieurs fois harcelée durant les émeutes, n’a pas caché sa joie après la promulgation de cette loi. « Je suis plus rassurée de mener mes affaires en toute sérénité, surtout que les habitants sentent maintenant en sécurité et peuvent sortir comme avant», a-t-elle expliqué.

Les faits prouvent que les crimes commis par les émeutiers sont une violation des droits et libertés des citoyens de Hong Kong. La loi sur la sécurité nationale de Hong Kong se présente comme une opportunité qui permet aux habitants de vivre normalement. Cette loi a aussi l’avantage de faire en sorte que la justice soit pleinement appliquée, ce qui va sortir Hong Kong des bourbiers dans lesquels il est pris. Il faut noter que ces revendications ont recueilli l’appui de plus de 70 pays, qui ont affirmé leur soutien à la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong, au cours de la récente 44e réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Ce groupe de pays a exhorté les autres pays concernés à cesser immédiatement d'utiliser les questions liées à Hong Kong pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.

Cependant, force est de constater que certains politiciens américains cherchent toujours à contenir le développement de la Chine, même au détriment de leurs propres entreprises. En effet, plus de 1 300 entreprises américaines sont basées à Hong Kong, et 85 000 Américains y vivent.

A bien regarder cette affaire telle qu’elle se présente, Hong Kong n’est qu’un prétexte dont se servent certains politiciens américains dans le but de rassurer leurs intérêts politiques. Ils sont à la base de la détérioration actuelle des relations sino-américaines, une situation qui, sans le rappeler, porte atteinte aux intérêts des deux peuples. Pourtant, la Chine ne va pas laisser cette petite poigné de politiciens véreux poursuivre leur absurdité politique, sans aucune résistance ne leur soit opposée. En cela, ils ont bien l’intérêt de comprendre que tentative de sanction ressemble, pas plus, pas moins, à une chimère, mieux un coup d’épée dans l’eau.

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