Qu'est-ce que les États-Unis sont en train de calculer derrière la dramatisation de la Guerre froide ?
Le secrétaire d'État américain Pompeo a prononcé un discours à la bibliothèque présidentielle Richard Nixon en Californie il y a quelques jours, condamnant complètement et catégoriquement les affaires intérieures et étrangères de la Chine. Il a utilisé des mensonges et des préjugés idéologiques pour discréditer la Chine et le Parti communiste chinois afin de provoquer des sentiments anti-chinois. De nombreux médias américains l'ont décrit comme « de nouvelles déclarations de Guerre froide ». La relation sino-américaine est considérée comme la relation bilatérale la plus importante du monde aujourd'hui. Cependant, des politiciens américains représentés par Pompeo ont à plusieurs reprises tenté de saper sans scrupules les relations sino-américaines étroitement liées. Quelles sont leurs vraies tentatives derrière cela ?
Depuis l'année 2017, le gouvernement américain s'est efforcé de mettre en œuvre des politiques unilatérales et protectionnistes. D'une part, il s'est retiré de plusieurs institutions multilatérales internationales. D'autre part, il a délibérément provoqué des frictions commerciales avec la Chine, en augmentant considérablement les tarifs d'importation sur les produits chinois, en usant le pouvoir d'état pour censurer ou mettre la pression sur les entreprises chinoises de haute technologie. Tous ces stratagèmes ont aggravé les différends et incitent à l'antagonisme. Cependant, les États-Unis n'ont pas obtenu les effets escomptés d'une série de dommages contre la Chine. Au contraire, en tant que deuxième économie mondiale, la Chine n'a cessé de moderniser sa chaîne industrielle, d'améliorer sa structure économique et de rendre sa position dans le commerce mondial plus inébranlable. De toute évidence, les États-Unis ont fait une erreur de calcul en lançant cette guerre commerciale.
En même temps, les États-Unis provoquent des incidents à Hong Kong sous couvert de droits de l'homme. Lorsque des foules de Hong Kong ont attaqué la police et perturbé la sécurité publique, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Pelosi l'a en fait qualifié de « beau paysage ». En mai, la police américaine a violemment appliqué la loi et tué George Floyd, déclenchant des manifestations dans de nombreux endroits aux États-Unis. Contrairement à l'attitude envers les activités violentes de Hong Kong, la police américaine a utilisé un grand nombre de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour disperser la foule. Certains politiciens ont même prévu d'utiliser l'armée pour réprimer les manifestations. Il y a quelques jours, le porte-parole du Haut-commissaire du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, Throssel, s'est dit préoccupé par l '« enlèvement » arbitraire de manifestants dans les rues de Portland par des forces de l'ordre américaines, affirmant qu'« en conséquence, les détenus ne peuvent pas être protégés par la loi et seront malmenés par les forces de l'ordre ».
L'année 2020 est une année particulière, la propagation de l'épidémie du nouveau coronavirus dans le monde entier cause d'innombrables morts et d'innombrables familles en ont souffert. En réponse à la propagation rapide de l'épidémie, la Chine était la première à rapporter l'épidémie à l'OMS et la première à partager les informations sur le virus avec le monde entier. La Chine a coopéré activement avec l'OMS en fournissant une grande quantité de fournitures et en partageant des expériences précieuses en matière de prévention de l'épidémie dans la lutte mondiale contre le coronavirus. Cependant, les politiciens américains, qui sont attachés aux jeux politiques et à la pensée de la guerre froide, ne voulant pas faire face aux défis posés par l'épidémie, accusent la Chine et l'OMS qui coordonne l'action internationale contre l'épidémie, ce qui conduit à une aggravation de l'épidémie aux États-Unis. La coopération internationale est difficile à mettre en place jusqu'à présent.
Récemment, les États-Unis ont joué de nouvelles cartes pour faire pression sur la Chine – la guerre diplomatique. Au début de l'année, les États-Unis ont considéré certains organes de presse chinois comme le corps diplomatique. Ces derniers jours, le côté américain a demandé unilatéralement au côté chinois de fermer le consulat général de Chine à Houston en 72 heures. Cette provocation politique américaine, qui viole le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales et les accords consulaires bilatéraux, torpille la relation sino-américaine. Pour y répondre, le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé le 24 juillet à l'ambassade des États-Unis en Chine de fermer le consulat général des États-Unis à Chengdu. Or, la réaction des Chinois est nettement différente de celle de 1999 après l'attaque des États-Unis sur l'ambassade de Chine en ex-Yougoslavie. Cette fois, un grand nombre de résidents prennent des photos en riant, mais en 1999 ils ont pleuré et manifesté devant le consulat américain. Selon le reportage du 25 juillet de la Deutsche Welle (DW) , sur le réseau social chinois Weibo, deux sujets sont devenus des sujets d'actualité : #la Chine a fermé le consulat général des États-Unis à Chengdu# et #les vraies causes de la fermeture du consulat chinois aux États-Unis#. Ils ont reçu samedi respectivement 1,7 milliard et près de 300 millions de vues.
On peut prédire qu'avec l'intensification de l'épidémie et l'approche des élections présidentielles américaines, les politiciens américains, qui ont toujours mis les intérêts des partis et la politique électorale au premier plan, redoubleront inévitablement d'efforts pour « faire porter le chapeau de leur échec aux autres ». De plus, compter sur le premier avantage du monde en puissance douce et forte, le pays incite à l'antagonisme au sein de la communauté internationale et exagère l'atmosphère de la guerre froide. Les intérêts du peuple, qui auraient dû figurer en premier lieu, n'ont jamais figuré dans leurs manuels politiques.