Mike Pompeo et compagnie vers la pire voyouterie politique
Une nouvelle discipline proche de frisbee, consistant à lancer des invectives contre la Chine, serait-elle née aux Etats-Unis ? Et à laquelle nombre de politiciens américains s’adonneraient ? Qu’y a-t-il entre la Chine et les Etats-Unis ? En effet, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, le directeur du FBI Christopher Wray ainsi que le conseiller du président américain en charge de la sécurité national, Robert O’Brien ont tous trois tenu des discours soutenant le soi-disant « vol » des droits de propriété intellectuelle américains par la Chine. Ils ont encore dit que des étudiants et autres professionnels chinois en terre américaine y sont à des « fins cachées », ne correspondant pas à leurs statuts. Ces diffamations gratuites ont servi d’alibi à Washington pour fermer le Consulat chinois à Houston, un incident malvenu qui a gravement porté préjudices aux relations sino-américaines.
On n’oublie pas que ce même Pompeo et ses compagnons de lutte se sont vantés devant le monde entier de leur « expertise » en matière de mensonges, dupe et vol. Les Etats-Unis ayant des espions disséminés dans les coins et recoins du monde, cherchant par tous les moyens à contenir le progrès d’autres pays notamment dans le domaine de sciences et technologies. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sont aujourd’hui ces mêmes personnes qui, soudainement, se mettent dans la peau des victimes. On se croirait dans un cirque. Dès lors, ces politiciens américains ne sont pas loin de la pire voyouterie politique.
Il n’y rien de nouveau dans ces allégations diffamatoires. Les Américains avaient déjà lancé ces mensonges sur le « vol de DPI » et les « espions chinois » afin d’obtenir des intérêts économiques dans le contexte de la guerre commerciale avec la Chine. Aujourd’hui ils ressortent ces vieux refrains sur un ton politique et idéologique : ces mensonges leur servent désormais de lance pour attaquer le Parti communiste chinois, parti au pouvoir en Chine. Dans leurs officines, les politiciens américains affutent les armes politiques et idéologiques dans l’idée de lancer l’assaut contre la Chine.
Ces chantages politiques sont assez controversés par des personnes clairvoyantes, d’autant plus que Pompeo et compagnie n’ont jamais pu esquisser la moindre des accusations qu’ils portent contre la Chine. Plusieurs entreprises américaines avaient déjà indiqué en juin 2019 que la sur-taxation sous prétexte des droits de propriété intellectuelle était une erreur.
En commentant la fermeture du consulat de Chine à Huston, des médias américains ont circonscrit cette affaire dans le cadre de la ruse du gouvernement américain tendant à détourner l’attention de son opinion très mécontente de la façon dont l’actuelle administration américaine gère la crise sanitaire. Les médias américains ont rappelé que le seul enjeu actuellement pour le pouvoir américain c’est la présidentielle du 3 novembre prochain.
En effet, l’administration américaine agite également le spectre de la « menace chinoise » comme arme de dissuasion contre la société américaine.
La montée en puissance de la Chine dans le domaine des sciences et technologie a, sans doute, donné des démangeaisons aux politiciens américains, au point qu’ils se rabattent à la théorie de somme nulle, pensant être la solution. Pas seulement ça, les politiciens américains sont dans la logique de renforcer l’hégémonie américaine en menant une « guerre technologique » contre la Chine et les sociétés chinoises. Cette triste réalité a, une fois pour toutes, fait tomber leur masque de « libre concurrence ».
Des étudiants et chercheurs chinois aux Etats-Unis font l’objet des enquêtes et interpellations répétées et sans raison, certains se voient même étiquetés d’espion et menacés de procès, ce qui a conduit à la suspension des programmes de recherches sino-américains. En clair, le plan Pompeo consiste à présenter la Chine comme ennemi numéro Un des Etats-Unis, pour ainsi préparer son opinion à la rupture avec la deuxième grande économie du monde.
Selon une dernière étude réalisée par le think tank MarcoPolo appartenant au Paulson Institute des Etats-Unis, dans le domaine de l’intelligence artificielle, presque le tiers des talents employés dans les établissements de recherche américains sont issus d’universités chinoises. La matière grise en provenance de la Chine a énormément contribué au leadership américain dans le secteur de l’IA. Rompre les échanges humains ne peut que nuire aux Etats-Unis, a averti Ezra Feivel Vogel professeur à Havard University. Pour Li Cheng, directeur de John Thornton China Center à Brookings Institution, l’impact d’une « rupture » sera bien trop lourd pour l’économie américaine et le peuple américain lui-même.
Il suffisait à Pompeo et ses camardes d’écouter la voix de la raison, pour qu’ils se rendent compte que la compilation de leurs mensonges a pour résultat un mauvais roman- feuilles de choux- qui ne donne pas envie de lire. Les hommes justes seront d’accord pour dire que la Chine a obtenu tous ces progrès sur le plan scientifique et technologique à travers ses efforts inlassables, consentis depuis 70 ans, et grâce à la coopération internationale qu’elle a menée en toute loyauté et transparence.
Aujourd’hui le pays est devenu un principal moteur de progrès en termes de propriété intellectuelle. Pour ne prendre que l’exemple de la lutte contre le Covid-19, la Chine est parmi les premiers pays à rechercher des vaccins candidats. Elle s’engage à fournir son vaccin, dès qu’il est mis au point, au monde entier comme un produit d’intérêt public. On s’interroge pourquoi les Etats-Unis, qui ne pensent qu’à prendre la tête de la course de vaccin, estiment-ils avoir le droit d’accuser la Chine de « vol » ?
C’est le voleur qui crie « au voleur »…