Commentaire : des politiciens américains paranoïaques, une véritable menace pour le monde

Tout comme Mike Pompeo et Peter Navarro, le conseiller à la sécurité nationale Robert O’Brien soupçonne, sans raison, la Chine de constituer une énorme menace contre les Etats-Unis et leurs alliés. Des propos qui comportent des préjugés idéologiques et du maccarthysme, témoignant l’intention du groupe dirigeant de la Maison Blanche de détourner l’attention du public des problèmes internes des Etats-Unis, afin de protéger leur intérêt politique.

Obsédés, des responsables politiques à la Maison Blanche évoquent sans cesse « la menace chinoise » et « le défi chinois ». Alors qu’est-ce qu’ils ont fait ces derniers temps ? Susciter les frictions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, attaquer les entreprises technologiques chinoises, appeler à couper tous les liens avec la Chine, faire pression sur les journalistes chinois basés aux Etats-Unis, calomnier la Chine sur sa gestion de l’épidémie du COVID-19, s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, Hong Kong, le Xinjiang, Taiwan et le Tibet en particulier, et créer des tensions en Mer de Chine méridionale. Finalement, qui menace qui ?

Apparemment, ces politiciens attaquent sans cesse la Chine pour trouver un bouc émissaire et dissimiler leur mauvaise gestion de plusieurs dossiers intérieurs. Pour eux, seuls les Etats-Unis sont censés d’être le grand gagnant et le leader du monde, les autres pays du monde n’ont pas le droit de se développer, sinon les Etats-Unis en seront inquiets. Avec cette vieille idée de la somme nulle, ces politiciens américains ne peuvent pas bien analyser l’évolution du monde notamment le progrès de la Chine dont ils ne sont pas prêts à accepter.

Les propos antichinois de Robert O’Brien dénotent la frustration et le dérèglement mental dans son chef. D’une part, ils croient que la Chine doit son progrès économique à l’ouverture américaine en faveur du marché chinois. D’autre part, ils ne supportent pas la Chine qui a atteint le niveau d’aujourd’hui. D’où pour eux, la politique américaine envers la Chine aurait été un échec et qu’il était temps de durcir le ton contre la Chine. Cette conception américaine ne montre-t-elle pas que ces politiciens sont adeptes de la politique du plus fort, selon laquelle il faut approcher la Chine pour la transformer et préserver l’hégémonie américaine ?

Pourtant, soyons clairs. La Chine est passée d’un pays pauvre, avec une grande population, à la deuxième puissance économique mondiale grâce à sa politique de réforme et d’ouverture, aux relations gagnant-gagnant qu’elle entretient avec les autres pays et régions du monde. La Chine doit également sa puissance économique à l’esprit travailleur de son peuple. Ce n’est pas grâce à la charité des Etats-Unis. Bien au contraire, la Chine crée des opportunités au reste du monde, y compris pour les Etats-Unis. La perte américaine n’est qu’un mensonge politique.

La Chine n’a aucune intention de remplacer les Etats-Unis. Elle ne veut pas devenir une nouvelle version des Etats-Unis. La Chine se développe pour le bien-être de son peuple, la renaissance de sa nation et la paix du monde.

A présent, les relations sino-américaines se trouvent dans une tourmente jamais connue depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques. Le reste du monde suit de près l’évolution de leurs relations et s’inquiète d’une probable guerre froide entre ces deux géants. Robert O’Brien et ses semblables sont responsables de cette inquiétude générale. Ils empoisonnent les relations entre la Chine et les Etats-Unis aux fins de leurs intérêts politiques. Ils sont contre cette forme de coopération bilatérale, devenant ainsi une véritable menace pour le monde.