Le parcours académique du « savant » anti-chinois Adrian Zenz

RCI 2020-07-16 15:11:34
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Adrian Zenz, « savant » anti-chinois, a été l’homme-orchestre lors d’une récente offensive publique dont le but consistait à discréditer la Chine à l'occidentale. Il a été cité plusieurs fois par le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et d'autres politiciens anti-chinois, assistant à des soi-disant séminaires universitaires partout dans le monde, diffusant des messages de haine contre la Chine. Ils recourent aussi fréquemment aux médias occidentaux pour exécuter leur besogne de dénigrement contre la Chine. Il faut savoir que dans toutes ses activités, Adrian Zenz a reçu le titre de « savant chinois » ou « expert des minorités ethniques ».

Alors, quelle est le vrai visage de ce savant expert?

Il y a quelques mois, le site d'information indépendant américain « thegrayzone.com » avait révélé l'arrière-plan d'Adrian Zenz: un chrétien fondamentaliste d'extrême droite qui se croit investi d’une mission divine consistant à s’opposer à la Chine.

Adrian Zenz a enseigné à l'École européenne de Culture et de Théologie (ESCT), une institution située près de Stuttgart, en Allemagne. Mais cette dernière ne figurait pas dans le répertoire officiel des universités allemandes, elle s’est fondée uniquement en tant que « société à responsabilité limitée de bien-être public» par l'industriel et commercial enregistrement. Cette école prétend fonctionner conjointement avec Columbia International University (CIU). Lors des présentations des médias occidentaux sur Adrian Zenz, ces médias font toujours croire, avec ambiguïté, au public ou aux lecteurs que cette école, située en Caroline du Sud et classée 1109 parmi les 1727 universités aux États-Unis, est la célèbre école Ivy League à New York - Columbia University.

Adrian Zenz possède un autre titre, chercheur de haut niveau de « Victims of Communism Memorial Foundation ». Le site Web « Gray Zone » a révélé que cette fondation avait été créée par le gouvernement américain en 1983, revêtant des couleurs d'extrême droite et néonazies, et entretenait des relations étroites avec la CIA américaine. Tout le monde sait quel rôle joué par la CIA dans la politique internationale d'aujourd'hui.

Le secrétaire d'Etat américain Pompeo s'est vanté une fois de la CIA qu'il avait dirigée auparavant : « Nous mentons, nous trompons, nous volons. Nous avons un cours dédié à leur enseignement. C'est la gloire de l'exploration et du progrès continus des États-Unis. »

En tant que chercheur en sciences sociales, Adrian Zenz n'a jamais mené une enquête de terrain comme il faut. Il n'a pas d'informations de première main, mais il a publié quelques articles sur le Xinjiang, se fait remarquer « du jour au lendemain », devenant un soi-disant « expert du Xinjiang » aux yeux des politiciens et médias occidentaux. Les données de base de sa thèse proviennent d'une chaîne de télévision turque - Istiqlal TV. Cette station de télévision maintient des relations étroites avec « ETIM », identifié par les Nations unies comme une organisation terroriste, même Adrian Zenz lui-même, a admis que sa dérivation était « incertaine ». Non seulement la source de données est suspecte, mais aussi Adrian Zenz a utilisé la station de radio « Free Asia » comme bibliothèque de documents. En cas de nécessité, il va directement consulter en ligne, porte-parole de la guerre froide, mis en place par cette CIA.

Pour tout dire, l’arrière-plan académique d'Adrian Zenz n'est pas convaincant, ses méthodes de recherche sont ridicules, ses données et ses cas ne peuvent pas être examinés de près et son raisonnement comporte de nombreuses lacunes. Empruntant l'avis de Zhao Lijian, porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères, prononcé le 9 juillet, il court à sa propre ruine. Il lui conseille de retourner sur le rivage dès que possible, de ne pas glisser de plus en plus sur la route anti-Chine.



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