Commentaire : Loi américaine sur Hong Kong, une énième provocation à l’égard de la Chine

RCI 2020-07-15 22:18:15
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Le Congrès des Etats-Unis vient d’adopter la soi-disant loi sur l’autonomie de Hong Kong, en réaction de la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong. Cette loi qui menace la Chine de sanctions est une preuve d’ingérence flagrante américaine dans les affaires intérieures de la Chine et viole les dispositions des règles fondamentales du droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales.

Depuis les émeutes, en 2019, occasionnées par l’amendement de la loi sur l’extradition, les émeutiers radicaux, soutenus par les forces extérieures avaient pris d’assaut les institutions publiques, paralysé le transport, tout en se livrant à des actes de vandalisme et de violences contre les innocents. Leur comportement a franchi la ligne rouge du principe « un pays, deux systèmes », mettant sévèrement en péril la sécurité nationale. Dans ce contexte, la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong tombe à point nommé, puisqu’elle permettra à Hong Kong de purifier son air. En plus, cette loi est favorablement accueillie par ceux qui aspirent à un avenir meilleur de la région.

Il est bon de rappeler qu’au cours des trois décennies, entre 1984 et 2014, le Congrès américain avait déposé une soixantaine de projets de loi concernant Hong Kong. Depuis l’année dernière, certains politiciens américains ne cessent de soutenir des personnes hostiles à la Chine. Ils ont rencontré les leadeurs des fauteurs de trouble de Hong Kong et concocté un projet de loi lié aux droits de l’homme et à la démocratie à Hong Kong. Alors que la nouvelle loi sur la sécurité nationale de Hong Kong a été approuvée par la communauté internationale, ces politiciens américains, sous prétexte de « démocratie » et de « liberté », échafaudent une soi-disant loi sur l’autonomie de Hong Kong, prévoyant des sanctions contre la Chine et violant de façon flagrante les droits de l'homme et des intérêts du peuple de Hong Kong.

Du point de vue du droit international, la revendication des politiciens américains, consistant à sanctionner des personnes et entités financières ou tout autre entité qui, selon eux, « entravent l'autonomie de Hong Kong », énerve les dispositions du droit international. C’est le cas de l’article 2 de la Charte fondatrice des Nations Unies qui consacre les principes de l’ « égalité souveraine » et de « non-ingérence dans les affaires intérieure d'un pays ». Selon la Déclaration relative aux principes du droit international adoptée en 1970 par l'Assemblée générale des Nations Unies, aucun Etat ou groupe d’Etat n'a le droit d'intervenir, directement ou indirectement, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre Etat. A ce titre, les soi-disant "sanctions" américaines violent délibérément le droit international et les normes fondamentales des relations internationales.

A Hong Kong, des millions de signatures ont été récoltées pour les pétitions appelant au soutien de la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong. On en comptait déjà plus de 3 millions en l’espace de huit jours. Signe que l’opinion publique attendait la mise en application de cette loi, condition sine qua non à la stabilité et au respect des règles du droit à Hong Kong. Lors de la dernière 44e réunion du Conseil des Droits de l'homme des Nations Unies, plus de 70 pays ont exprimé leur soutien à cette loi et ont exhorté les pays concernés à cesser immédiatement de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine.

Toutes les sanctions sont des épées à double tranchant. Les Etats-Unis qui jouent la « carte de Hong Kong » pour contenir le développement de la Chine, risquent de porter un dur coup à leurs propres intérêts. Actuellement, 85 000 Américains vivent à Hong Kong, y sont également présentes plus de 1 300 entreprises et près de 300 sièges régionaux, ainsi que plus de 400 bureaux régionaux des Etats-Unis.

Au cours de la dernière décennie, la balance commerciale des Etats-Unis, dans leurs échanges avec Hong Kong, était largement excédentaire. Donc, vouloir sanctionner la Chine, ressemblerait à quelqu’un qui veut scier la branche sur laquelle il est assis.

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