L'épidémie continue à s'accélérer et n'a pas encore atteint son pic, la lutte contre l'épidémie nécessite une unité globale

CGTNF 2020-07-12 16:41:36
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Selon les statistiques de l'Université américaine Johns Hopkins du 8 juillet, le nombre de cas confirmés de COVID-19 aux États-Unis a franchi les 3 millions et le nombre cumulé de décès dépassé 130 mille. Les deux données se classent au premier rang mondial. Les pays avec le plus de cas cumulés depuis le début de la propagation du virus comprennent également le Brésil, la Russie, l'Inde, le Pérou et le Chili. Le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros, a récemment déclaré qu'il avait fallu 12 semaines pour confirmer les 400 000 nouveaux cas initiaux de nouvelle pneumonie dans le monde, tandis que le nombre de nouveaux cas confirmés à l'échelle mondiale dépassait les 400 000 le week-end dernier. "L'épidémie continue de s'accélérer. Elle n'a pas encore atteint son pic."

Récurrence de l'épidémie à l'échelle mondiale

Selon l'AFP, l'Amérique est la région la plus touchée par le COVID-19. Le nombre cumulé de cas confirmés et de décès aux États-Unis est le plus élevé au monde et les données pertinentes dans de nombreux pays d'Amérique latine augmentent également à une vitesse considérable.

L'Amérique latine abrite 8% de la population mondiale, mais la région a récemment enregistré près de la moitié des nouveaux décès dus au COVID-19 dans le monde. Le Brésil est en deuxième position après les États-Unis, en termes de nombre cumulé de cas confirmés et de décès. L'État de São Paulo, l'État le plus touché au Brésil, a accumulé plus de 340 000 cas. Le Mexique, avec plus de 30 000 décès dus à la pandémie, s'est hissé au sommet du classement mondial des décès. Les cas confirmés sont également en augmentation au Pérou, au Chili, en Argentine et en Bolivie.

En outre, la situation épidémique dans de nombreux pays asiatiques est grave. Le nombre cumulé de cas confirmés en Inde a dépassé 700 000. De nombreux médias indiens prévoient que ce chiffre pourrait dépasser le million au cours des 10 prochains jours. Aux Philippines et en Indonésie, le nombre de cas confirmés a atteint un nouveau pic en une seule journée. L'épidémie continue à se propager en Afrique, où le nombre cumulé de cas confirmés dépasse maintenant les 500 000. L'Afrique australe est la plus sévèrement touchée par l'épidémie.

Pendant ce temps, de nombreux pays connaissent la deuxième vague de l'épidémie. Dans certains pays d'Asie centrale et d'Afrique du Nord, tels que l'Iran, l'Algérie, Israël, l'Irak, le COVID-19 continue à rebondir, et la pression sur le système médical dans les zones difficiles s'accroît. En Europe, la situation épidémique en Suisse, en Serbie, en Autriche et en Roumanie a connu un rebond significatif.

Dilemme pour relancer la prévention de l'épidémie

Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a admis que les États-Unis avaient des problèmes pour identifier les infections asymptomatiques et la propagation du virus chez les jeunes, sans prendre les mesures de quarantaine appropriées en temps opportun. Plusieurs experts américains ont souligné que l'augmentation du nombre de cas confirmés aux États-Unis était principalement due à la forte augmentation du nombre de cas dans les États du sud et de l'ouest. La principale raison est que les personnes de moins de 35 ans ne portent pas de masque ou ne maintiennent pas de distance sociale lors des rassemblements. En outre, le processus de relance de l'économie a été trop rapide et de nombreuses régions ont été remises au travail avant d'être prêtes, faute d'avoir suivi les mesures de contrôle et de quarantaine appropriées, ce qui constitue une raison majeure du rebond de l'épidémie.

"À l'heure actuelle, les pays du monde entier sont confrontés au dilemme de la prévention et du contrôle de l'épidémie et du redémarrage économique." Dans une interview avec le Quoditien du Peuple, Ruan Zongze, vice-président exécutif et chercheur de l'Institut chinois d'études internationales, a analysé que si la prévention et le contrôle de la situation épidémique sont levés prématurément, le problème épidémique récurrent peut se produire et le moment de contrôler la situation épidémique et de restaurer l'économie peut être retardé. Dans le même temps, le rôle moteur du gouvernement dans le processus de prévention est également crucial. Prenant l'exemple des États-Unis, le manque de leadership gouvernemental dans la prévention, même en minimisant et en dissimulant l'épidémie et en trompant le public, a un impact négatif sur la préparation aux épidémies.

"Trop de pays ignorent les avertissements des données". Interrogé sur la situation dans certain pays comme le Brésil et le Mexique, Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme de l'OMS de gestion des situations d'urgence sanitaire, a averti que, bien que les cas confirmés et les décès continuent d'augmenter fortement, les deux pays ont commencé à lever les mesures de blocus." Face à une pandémie, il n'est jamais trop tard pour prendre des mesures de contrôle."

Importance accrue de la coopération internationale

Un article du Dr Tedros publié par le Washington Post souligne qu'il y a actuellement 141 nouveaux vaccins contre les coronavirus en cours de développement dans le monde entier, et que les pays leaders dans ce domaine pourraient réussir dans quelques mois. Selon les experts de l'OMS, le développement du nouveau vaccin couronne était très actif, de plus en plus de vaccins entrent dans la phase d'essai clinique, mais il est temporairement impossible de déterminer quand le nouveau vaccin sera enfin disponible.

Les analystes estiment que l'épidémie se poursuivra pendant un certain temps avant l'avènement des vaccins requis. Dans le contexte d'une telle situation à l'échelle mondiale, la coopération internationale pour lutter contre l'épidémie est plus que jamais importante.

"L'épidémie mondiale continue à sa propager de plus en plus vite. Le point d'inflexion ne pourrait pas apparaître au cours des deux prochains mois. L'automne et l'hiver arriveront bientôt. Des facteurs naturels tels que le climat seront plus propices à la propagation du virus, ce qui signifie le risque augmenté d'une nouvelle vague. En outre, le virus lui-même est en constante mutation. Le nouveau vaccin est encore en phase de recherche et de développement, et la mutation du virus rend plus difficile la prévention de l'épidémie." Selon Ruan Zongze, "à l'heure actuelle, ce dont la communauté internationale a le plus besoin, c'est d'être unis contre l'épidémie. Les pays du monde entier devraient continuer à chercher à parvenir à un consensus sur le multilatéralisme et soutenir le rôle central de l'OMS dans le maintien de la sécurité de la santé publique mondiale, plutôt que de "battre en retraite", de "se dérober" et de "poursuivre l'unilatéralisme et se soustraire à leurs responsabilités internationales"


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