Commentaire : sans raisons, certains politiciens australiens nourrissent des sentiments antichinois

RCI 2020-07-04 23:33:58
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Visiblement, certains politiciens australiens seraient atteints de paranoïa qui les rend sans raison hostiles à la Chine. La résidence d’un parlementaire a été perquisitionnée. Son péché, avoir parlé en bien de la Chine notamment de ses efforts dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

En effet, la résidence de Shaoquett Moselmane, parlementaire de la Nouvelle-Galles du Sud, a récemment fait l’objet d’une fouille systématique de la part d’une dizaine d’agents de renseignement australiens à la recherche d’éventuels indices qui justifieraient la connivence de cet élu australien avec la Chine.

Pour les médias australiens, la perquisition du domicile de  Shaoquett Moselmane fait suite à ses multiples voyages en Chine et à son attitude amicale vis-à-vis de ce même pays. Pas seulement, la vraie raison des ennuis actuels de ce parlementaire australien avec les services de sécurités de son pays, c’est son article, écrit en mars, qui n’a pas tari d’éloges aux approches mises en place par la Chine pour répondre au COVID-19.

En Australie, nombre de politiciens affichent de plus en plus de l’hostilité à l’égard de la Chine, pour des raisons d’ailleurs non avouées. Cette affaire Moselmane en est une preuve. De dénigrement des efforts antiépidémiques de la Chine, à des accusations gratuites sur la soi-disant « infiltration chinoise », tout porte à croire que ces politiciens australiens hostiles à la Chine sont vraiment « malades ».

APAC NEWS, un site-web indépendant d’information d’Australie, a publié récemment un rapport d’enquête intitulé « Le chemin du succès de l’ASPI (Institut de Politiques stratégiques d’Australie) ». En réalité, cet Institut, qui se réclame indépendant sans véritablement l’être, n’est qu’une organisation lobbyiste antichinoise qui vend à tout moment sa théorie de « la menace de la Chine ». Derrière  l’ASPI, se trouve le ministère australien de la Défense nationale, principal sponsor de ce qui apparait comme un lobby qu’un institut de recherches. Il y a également les gouvernements américain et britannique, ainsi que certains grands trafiquants d’armes derrière cette organisation.  

A part le financement annuel des 4 millions de dollars australiens du ministère australien de la Défense nationale à l’ASPI, cet Institut a encore bénéficié, entre juillet 2019 et juin 2020, d’un contrat d’achat gouvernemental d’une valeur de plus de 2 millions de dollars australiens.

Le 1er juillet, jour de la publication de ce rapport d’enquête par APAC NEWS, le gouvernement australien a annoncé sa nouvelle stratégie en matière de la défense nationale : débloquer 270 milliards de dollars australiens d’ici 10 ans pour renforcer sa capacité de défense nationale, afin d’être capable de déployer ses troupes dans toute la région indo-pacifique. Selon le Premier ministre australien, Scott Morrison, le gouvernement de son pays suit de près « le redressement de plus en plus agressif et menaçant de la Chine ». C’est facile de comprendre que la position du gouvernement australien n’est que l’expression de son intention de faire bloc avec Washington dans l’idée de nuire au développement de la Chine. 

Le processus rapide d’industrialisation et d’urbanisation en Chine pendant ces décennies passées a engendré une demande active pour les produits minier, énergique et agricole d’Australie. Selon les statistiques australiennes, l’Australie a réalisé en 2019 une exportation d’environ 104 milliards de dollars américains vers la Chine, soit une augmentation de 18,3% par rapport à l’année précédente, et représente 38,2% du montant total de l’exportation australienne en 2019. La Chine a ainsi occupé respectivement sa place du plus grand partenaire commercial de l’Australie, de la principale destination des exportations australiennes, logiquement du plus grand importateur des produits australiens. Au demeurant, c’est l’Australie qui a plus tiré profit du commerce sino-australien.

D’un côté, ces politiciens australiens veulent profiter du développement économique de la Chine et de l’autre côté, ils collaborent étroitement avec la force américaine, pourtant hostile à la Chine. Jouer à ce jeu, c’est faire preuve des connaissances mesquines et absurdes en matière de la politique internationale. 

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