Commentaire : COVID-19, les politiciens américains n’en finissent de faire porter le chapeau de leur échec aux autres
Il est connu de tout le monde que les politiciens américains cherchent à tout prix à imputer la responsabilité de l’échec de certaines de leurs actions sur les autres. Cette fois-ci, ils sont allés très loin en empruntant le terme raciste « Kung Flu ». Et Peter Navarro, conseiller de la Maison blanche en charge du commerce international, qualifie le nouveau coronavirus de « produit chinois ». On s’aperçoit de plus en plus du caractère fou et absurde des actes posés par des politiciens américains. Vont-ils un jour revenir à la raison ?
Récemment, plusieurs articles du Washington Post ont critiqué le gouvernement américain en indiquant que son jeu d’imputer la resposabilité de la mauvaise gestion du COVID-19 sur les autres avait atteint le niveau suprême. Quant à sa motivation, comme l’indique le journal, il s’agit d’une stratégique pour la campagne d’élection, qui consiste à pleurer pour obtenir des billets de votes. En mal de positionnement, avec des sondages peu favorables, les politiciens de la Maison Blanche n’ont pas d’autres solutions que de trouver des boucs émissaires.
Malheureusement, rien ne peut cacher l’incapacité dont a fait montre le gouvernement américain dans sa gestion de l’épidémie du COVID-19. C’est le cas des effets négatifs qu’a occasionné la reprise prématurée du travail aux Etats-Unis, une décision prise avec précipitation par les politiciens, alors que les experts en santé n’en voulaient pas. Résultats, explosion des cas confirmés en Floride, au Texas et en Arizona. La situation est tellement urgente que le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a appelé au reconfinement.
En même temps, les manifestations contre le racisme dans tout le pays poussent la Maison Blanche dans ses derniers retranchements. Les sondages du NBC et du Wall Street Journal, publiés au courant de ce mois, montrent que 80% de la population américaine sont d’avis que leur pays est hors de contrôle.
Ce qui est triste, c’est que les politiciens américains ne sont pas prêts à corriger leurs erreurs. Bien au contraire, ils sont dans les manœuvres tendant à imputer la responsabilité de leurs fautes aux autres, cela dans l’idée de protéger leurs intérêts politiques. Le site américain des actualités politiques, Politico, a publié au mois d’avril un mémorandum que le comité national du sénat républicain avait envoyé aux candidats à l’élection leur enseignant ce qu’ils devraient faire pour responsabiliser la Chine. Des stratégies dont se sont moqués les internautes.
Au fait, le livre blanc sur sa lutte contre le COVID-19, publié début juin par la Chine, donne des détails du travail fait par la Chine pendant la période de l’épidémie. Un grand nombre de faits et de chiffres montrent que la lutte de la Chine est ouverte et transparente. La Chine a informé dans un premier temps la communauté internationale, ce qui est en faveur de la santé publique globale. A Juliette Kayyem, ancienne officielle américaine de la sécurité nationale, d’indiquer que, depuis janvier, les Etats-Unis n’avaient pas pris des mesures nécessaires pour face faire à l’avancée de l’épidémie. Selon elle, la situation que vivent actuellement les Etats-Unis n’est rien d’autre que la résultante de mauvaises décisions au niveau de la Maison Blanche.
A l’approche de l’élection présidentielle, prévue le 3 novembre de cette année, le degré d’absurdité et de frénésie des politiciens américains a atteint son paroxysme. Mais ça coûte les vies aux populations américaines. Un article publié sur le magazine mensuel culturel américain The Atlantic prévient contre une nouvelle vague de contamination. Les Etats-Unis risqueront de vivre des jours encore plus sombres, tant que des décisions rationnelles ne seront pas prises. Il faut suivre le conseil du New York Times : il est temps pour le gouvernement américain de traiter d’une manière sérieuse cette crise.