Les politiciens américains vont-ils continuer à fermer les yeux devant la réalité au Xinjiang ?

RCI 2020-06-19 19:35:50
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Le 19 juin, China Media Group a diffusé sur la chaîne CGTN un documentaire intitulé « La lutte anti-terroriste dans le Xinjiang ». Alors que l’administration américaine a adopté la soi-disant « Loi sur la politique des droits des Ouïgours 2020 », ce film, avec quantité de faits réels à l’appui, a révélé les crimes abominables commis par les terroristes dans le Xinjiang et réfuté les mensonges montés de toute pièce par des politiciens américains.

De 1990 à 2016, des milliers de situations terroristes ont été recensées au Xinjiang. Ces incidents et attaques, qui ont causé d’énormes pertes humaines et économiques dans la région autonome, sont pourtant peu connus de la communauté internationale, résultat de la manipulation des politiciens et médias américains qui, avec leur double critère et malgré leur propre expérience des attentats du 11 septembre 2001, refusaient de considérer les criminels auteurs de nombreux drames humains dans le Xinjiang comme des terroristes, et les ont même soutenus financièrement. En adoptant la prétendue loi sur le Xinjiang, les Etats-Unis ont rendu service au mal.

Le terrorisme est l’ennemi commun de l’humanité. Le monde n’a d’autre choix que de le combattre. Comme le montre le documentaire, 20 ans durant, les terroristes du Xinjiang ont attaqué et tué avec une atrocité extrême : des véhicules fonçant dans les foules, des bombes à essence détonnant ci et là, des attaques suicidaires à la bombe, le recours à la violence était le modus operandi de ces criminels. De connivence avec le Mouvement islamique du Turkestan oriental et autres organisations terroristes, ils ont fait venir des armes de l’extérieur et ont fomenté des attaques terroristes pour inciter à l’antagonisme interethnique et au séparatisme. Leurs activités criminelles frénétiques ont changé à jamais la vie des citoyens innocents, des familles entières ont été littéralement détruites. La jeune Dilqemer Tursun, l’une des victimes de l’attaque terroriste à Luntai en 2014, a perdu une jambe et ne pourrait plus jamais danser sur ses pieds. Combien encore sont ceux qui ont vécu les attaques du 5 juillet 2009 et qui en souffrent encore des traumatismes. Sans parler de ces centaines d’agents de la police qui ont consacrés leurs vies à ne combattre que ces criminels.

Des crimes devant lesquels n’importe quel gouvernement, digne de son nom, ne pourra tolérer. Ces politiciens américains, qui aujourd’hui se croient capables de donner des leçons sur les questions du Xinjiang, toléreront-ils pareilles tragédies sur leur sol ? Ont-ils vraiment oublié ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 ?

On se rappelle encore du silence de certains médias occidentaux l’an dernier après que CGTN avait diffusé deux documentaires sur la lutte anti-terroriste dans le Xinjiang. Les deux films ont même été enlevés des plateformes de plusieurs médias sociaux, prétextant de diverses raisons. Réservera-t-on le même sort à ce nouveau documentaire ? Le monde entier attend voir les réactions.

Or, la question du Xinjiang n’est point d’ordre ethnique ou religieux, rien à voir non plus avec les droits de l’homme : il s’agit bel et bien d’un combat contre le terrorisme et le séparatisme. Les mesures et politiques prises par le gouvernement chinois répondent aux aspirations du peuple local par rapport à la paix sociale et au bien-être et correspondent aux valeurs universelles qui sont contre le terrorisme et l’extrémisme.

Pour attaquer le mal à partir de sa racine, les autorités locales ont créé des centres de formations professionnelles. Nombreux habitants du Xinjiang ont été accueillis dans ces centres. Les formations dispensées les ont aidés à se débarrasser des idées extrémistes, à acquérir des aptitudes professionnelles pour une meilleure réinsertion. Aucune attaque terroriste n’a été signalée dans le Xinjiang depuis 3 ans. En 2019, la région autonome a réalisé une croissance de 6,2%, supérieur au niveau national.

Ces efforts déployés dans le Xinjiang ont été positivement appréciés par 54 pays lors de l’assemblée générale des Nations Unies en octobre 2019. Lors de la 43e réunion du Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’homme tenue cette année, les représentants des pays du monde étaient nombreux à approuver les résultats obtenus dans le Xinjiang en matière de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

Rien n’est plus éloquent que les faits réels. Les politiciens américains sont invités à laisser leur double critère et à cesser de défendre les terroristes avant qu’ils ne subissent le revers de la médaille.

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