Commentaire : Les Etats-Unis vont payer cher, s’ils se mettent à tolérer et soutenir les terroristes
Les Etats-Unis ont approuvé le 17 juin la soi-disante Loi sur la politique des droits des Ouïgours 2020. Dans ce texte, ils fustigent la situation des droits de l’homme au Xinjiang et stigmatisent les politiques mises en place par le gouvernement chinois dans cette région. Le contenu de ce document viole délibérément le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales. Il s’agit d’une ingérence brutale et flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, contre laquelle la Chine s’oppose fermement.
Ce document a été concocté début 2019 par Marco Rubiole, sénateur hostile à la Chine. La Chambre des représentants et le Sénat l’ont débattu pendant plus d’un an et ont procédé à de multiples révisions. L’accouchement difficile de cette loi prouve toute la difficulté qu’il y avait entre les politiciens américains à se mettre d’accord sur ce qui devraient être considéré comme soubassement de leur accusation.
Comme nous le savons tous, la question du Xinjiang n'est pas du tout une question liée à l’ethnie, à la religion ou aux droits de l’homme. C’est un problème qui se rapporte à la lutte contre le terrorisme et les velléités sécessionnistes. La région autonome ouïgoure du Xinjiang a été, entre 1990 et 2016, victime des milliers d'attaques terroristes, au point qu’elle était obligée de mettre en place un mécanisme de lutte contre le terrorisme. Une initiative conforme à la loi chinoise et qui répond également aux exigences internationales en matière de lutte contre le terrorisme et la radicalisation telles que la « Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies » et le « Plan d'action pour prévenir l'extrémisme violent ».Le Xinjiang n’a connu aucune attaque terroriste violente depuis trois ans. En 2019, son PIB a augmenté de 6,2%, supérieur au niveau national. Le taux de la pauvreté en zone rurale est passé de 19,4% fin 2013 à 1,24% fin 2019. La région va sortir complètement de la pauvreté, avec le reste de la Chine, d’ici fin 2020, année butoir de la réalisation de l’objectif zéro pauvreté en Chine.
A l’heure actuelle, le Xinjiang a accéléré la reprise de la production, suite aux résultats positifs enregistrés dans le cadre de la prévention et du contrôle des épidémies. Des grandes entreprises industrielles au Xinjiang ont enregistré la plus forte croissance en matière des valeurs ajoutées dans le pays, au premier trimestre. Tout cela prouve que les mesures de lutte contre le terrorisme et la radicalisation prises par le Xinjiang ont garanti les droits fondamentaux des 25 millions d’habitants de cette partie de la Chine.
Des prouesses que les politiciens américains refusent expressément de reconnaitre. Ils continuent de pratiquer un double standard en matière de lutte contre le terrorisme. Ce double standard, ils l’appliquent aussi en matière des droits de l’homme, en finançant des organisations séparatistes hostilles à la Chine, inextricablement liées aux organisations terroristes. Un site d’information indépendant américain a révélé en mars, que depuis l’année 2016, la National Endowment for Democracy a fourni des fonds au Congrès mondial ouïghour, une force séparatiste terroriste, à hauteur de 1,284 million de dollars.
Cette fois, à travers l’approbation de cette loi liée au Xinjiang, certains politiciens américains démontrent une fois de plus leur intention de provoquer l’affrontement et d’exercer la pression sur la Chine. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a fait remarquer que le gouvernement américain soutenait depuis toujours publiquement les partis d'opposition des autres pays, qui faisaient partie de son camp , « peu importe le degré de violence de leurs actes», a-t-elle souligné.
Le terrorisme est l'ennemi commun de l'humanité, et le monde est aujourd’hui frappé durement par l’épidémie, la Chine et les Etats-Unis auraient dû être solidaires dans la lutte contre le terrorisme et l’épidémie. Les affaires du Xinjiang relèvent purement des affaires intérieures de la Chine. Si les Etats-Unis tiennent à s’y ingérer, ils paieront cher leur propre erreur.