Commentaire : Pourquoi les politiciens américains répriment-ils les médias ?

Selon des médias américains, un document interne des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis ont été récemment rendu public. Ce document a cité plusieurs tweets de la Maison Blanche, accusant la "Voix de l'Amérique"(VOA) de faire la "propagande" de la Chine. La Maison Blanche demandait en même temps au département des relations avec les médias du CDC de refuser toutes demandes d'interviews avec des "personnes liées à la VOA". Deux principaux directeurs de la VOA ont annoncé leur démission, affirmant que la hiérarchie « avait le droit de nous remplacer ». Ce qui sonne comme une nouvelle action de "vengeance" de l’administration américaine, qui avait auparavant accusé publiquement, en avril dernier, la VOA de "défendre" la Chine.

Il est vrai que nombre de politiciens américains n’en peuvent plus. Ils sont vraiment inquiets de la situation antiépidémique actuellement pas bonne dans leur pays, même s’ils ne veulent toujours pas reconnaître leur responsabilité dans la gestion chaotique de l’épidémie qui a causé la mort de plus de 100 000 citoyens américains. Ce n’est secret pour personne, en tant que média financé par l’administration américaine, la VOA avait un lourd passé de s’attaquer constamment à la Chine. Qu’est-ce qui explique son revirement, au point qu’elle soit elle-même attaquée par son boss ?

Voici l’origine de cette affaire : début avril, la VOA avait publié un article affirmant que les mesures prises par Wuhan servaient de "modèle" pour la prévention et le contrôle de l'épidémie dans le monde. Furieuse d’entendre la VOA faire un tel commentaire, la Maison Blanche l’a directement accusée de servir de l’argent des contribuables américains pour faire la propagande de la Chine. Le dirigeant américain avait, à son tour, au cours d’une conférence de presse, qualifié les commentaires de la VOA de "dégoûtants". Cela a révélé l'hypocrisie et les doubles standards en matière de la "liberté d'expression" par l’administration américaine.

Afin de couvrir davantage la faible réaction antiépidémique, les politiciens américains mettent la politique au-dessus de la science et font de leur mieux pour réprimer la voix de la rationalité. Bref, toutes les voix qui parlent contre la Maison Blanche sont muselées ou sujettes à des représailles. C’est l’illustration de l'environnement politique actuellement malsain aux Etats-Unis.

Malheureusement, des politiciens américains ont tort. Ils ont tout fait pour montrer leurs mains noires omniprésentes, bloquer les opinions professionnelles, dissimuler des informations réelles, faire tout leur possible pour blâmer les autres et détourner l’attention publique. Ils ont été à côté de la lutte contre l'épidémie. Les Etats-Unis ont enregistré le plus grand de cas positifs au COVID-19.

Il y a plus de 80 ans, Edward Hallett Carr, spécialiste britannique des relations internationales, bien connu dans le milieu international, a rappelé que "les Etats-Unis sont un maître artistique, qui savent utiliser de bons manteaux pour dissimuler leurs intérêts nationaux égoïstes." Aujourd'hui, les actions des politiciens américains ont complètement arraché ces "bons manteaux" et ont clairement fait voir au monde que les soi-disant "liberté d'expression", "démocratie" et "droits de l'homme" n’étaient que des mouchoirs usagés à jeter dans la poubelle.