Commentaire : La loi sur la sécurité nationale, une opportunité pour assurer la paix sociale à Hong Kong

2020-06-16 21:57:44
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 Shenzhen a récemment accueilli un symposium international pour marquer les 30 ans de l’adoption de la Loi fondamentale de Hong Kong. Placé sous le thème "faire perdurer le régime d’ « un pays, deux système » et le perfectionner", le symposium a réuni quelque 200 chercheurs et spécialistes venant de la partie continentale de la Chine, de Hong Kong, de Macao, de la Russie, du Royaume uni, de l’Allemagne, de l’Espagne et de l’Inde. Les participants ont été unanimes en considérant que la législation sur la sûreté nationale offrait une importante opportunité pour sortir Hong Kong des agitations et y faire régner la paix sociale. Ils ont aussi ajouté que la même législation constituait un outil juridique important pour assurer au mieux et à jamais le fonctionnement du régime d’ « un pays, deux systèmes ».

Partant d’une confiance totale à l’égard de la Région administrative spéciale de Hong Kong, le gouvernement central de la Chine lui a attribué en partie, à travers l’article 23 de la Loi fondamentale, les droits législatifs sur le plan de la sûreté nationale. Alors que depuis 23 ans suite à la rétrocession de Hong Kong à la Chine, ce devoir constitutionnel sans être accompli n’a cessé de faire l’objet de stigmatisation et de diabolisation, laissant la porte de la RAS grandement ouverte à des forces politiques douteuses et causant de nombreuses failles à la sûreté de l’Etat. Des éléments de l’opposition à Hong Kong, de connivence avec des forces extérieures, ont fomenté des incidents suite à l’adoption de l’Acte sur l’Extradition. Des actes qui frôlent le terrorisme et aux allures des événements appelant à une révolution de couleur. Diverses pratiques illégales menacent la sécurité physique et matérielle des Hongkongais, perturbent l’environnement d’affaires, troublent le bon ordre constitutionnel dans la RAS et posent de graves défis à la sûreté de l’Etat chinois.

Sauvegarder l’unité et l’intégrité territoriale de la Chine, défendre la prospérité et la stabilité à Hong Kong, voilà la vocation de la Loi fondamentale sur la RAS de Hong Kong. Alors que les éléments antichinois et les fauteurs de troubles, croyant avoir vu de la faiblesse dans la retenue du gouvernement central, décident de prendre en otage les intérêts des 7 millions de Hongkongais et de s’en servir pour s’emparer du pouvoir à Hong Kong. Aucun Etat de droit ne peut tolérer ceci. La société hongkongaise ne peut pas non plus se le permettre.

Si la RAS de Hong Kong est une maison, la Loi de la sécurité nationale en est la sentinelle qui empêche les voleurs et les bandits de la visiter. La sauvegarde de la sûreté de l’Etat revient aux autorités centrales qui l’exercent dans le cadre du régime d’ « un pays, deux systèmes ».  Membre du Conseil législatif et ancienne Secrétaire à la Sécurité de la RAS de Hong Kong Regina Ip Lau Suk-yee a souligné, lors d’une interview accordée à la presse allemande, que le gouvernement chinois ne faisait qu’exercer son droit légitime en poussant Hong Kong à adopter sa loi sur la sûreté nationale.

Pour le Britannique Anthony Carty, professeur de droits à l’Université polytechnique de Beijing, si l’Assemblée populaire nationale s’efforce de faire adopter une loi sur la sûreté nationale à Hong Kong, c’est en réponse aux événements extrêmement violents de l’an dernier qui avaient « dépassé les limites de la police ». La législation sur la sûreté de l’Etat à Hong Kong est un choix absolu fait avec un grand réalisme. Il s’agit d’un effort pour redresser les torts, rien de plus raisonnable, plus logique et plus légitime.

Selon des personnalités qui participaient au symposium, la future loi s’inscrira dans la continuité du principe d’ « un pays, deux systèmes » et ne manquera pas de donner de nouvelles vitalités à Hong Kong.

Là où il n’y pas de peau, à quoi le poil peut-il adhérer ? Toute chose doit avoir sa base. Comme quoi la paix sociale est préalable à la résolution des nombreuses questions économiques et sociales à Hong Kong. La législation sur la sûreté de l’Etat vise les actes sécessionnistes, subversifs et terroristes, ainsi que l’intervention de forces extérieures. C’est dans ce sens qu’elle contribuera à consolider et à perfectionner le principe d’ « un pays », à garantir les droits et intérêts légitimes des Hongkongais, à apaiser les troubles et les agitations, à rétablir la confiance des investisseurs,  à restaurer l’ordre social, ainsi qu’à remettre sur ses rails le mécanisme des « deux systèmes ».

Les Hongkongais sont nombreux à accueillir avec grande satisfaction l’annonce de cette législation longtemps attendue et voulue, ont-ils dit . Des organisations et personnalités de divers milieux de Hong Kong ont constitué le 24 mai le Front uni du soutien de la législation de la sûreté de l’Etat. L’organisation a lancé une pétition pour collecter en 8 jours 2 930 000 signatures. La législation est évidemment soutenue par l’opinion dominante.

« Pas un seul sou sera placé en un lieu instable, pas une entreprise choisira un marché dont l’avenir est incertain », a dit Chen Dong, directeur adjoint du Bureau de Liaison du gouvernement central dans la RAS de Hong Kong. L’inscription à l’ordre du jour de la législation de la sûreté de l’Etat à Hong Kong a envoyé un message positif aux investisseurs. Standard & Poor's déclare ne pas avoir l’intention de revoir à la baisse les notes de Hong Kong, car l’agence ne croit pas que la législation pourrait affecter l’indépendance financière de Hong Kong. Que les Etats-Unis privent Hong Kong de son traitement spécial n’aurait que des retombées infimes sur l’avenir de la RAS, juge l’agence de notation.

Les titres chinois sont en train de revenir sur la bourse hongkongaise. NetEase a pu lever 230 milliards de yuans par une OPA à Hong Kong. « Quitter la Chine n’est pas une option », a lancé Jeff Moon, l’ancien négociateur américain au commerce cité par The Washington Post. Les grandes enseignes internationales optent majoritairement de rester à Hong Kong, afin de continuer à servir la partie continentale de la Chine, le plus grand marché du monde.

La crise mène à l’opportunité. Les Hongkongais aspirent à la paix et à la stabilité, et n’hésitent pas à rompre avec les fauteurs de troubles. Mieux est garantie la sûreté de l’Etat, mieux fonctionnera le mécanisme d’ « un pays, deux systèmes ».

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