Commentaire : Où se fuient-ils « la gloire et le rêve » des Etats-Unis ?

RCI 2020-05-31 16:50:32
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Depuis l’éclatement de l’épidémie de coronavirus aux Etats-Unis, le dirigeant américain se montre plaintif devant le monde, avec notamment les critiques contre le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus et la Chine. L’OMS, à ses avis, a mal réagi à l’incident de santé publique suscité par le COVID-19, et cela constitue l’une des principales causes des débordements dans le contrôle de l’épidémie aux Etats-Unis. Le dirigeant américain menace donc de suspendre le financement et se retirer de l’OMS, afin de presser l’institution onusienne d’entamer des réformes en faveur de la partie américaine.

Face aux difficultés et les idées de réforme manques d’égalité que le dirigeant américain lui avait imposé, Tedros Adhanom Ghebreyesus n’a pas choisi à céder à l’hégémonie des Etats-Unis. La contestation de M. Ghebreyesus a finalement irrité la Maison Blanche, les Etats-Unis ont annoncé le retrait de l’OMS 18 jour avant l’ultinatum de 30 jours que le pays avait antérieurement lancé.

Selon les médias américains, étant donné que l’OMS n’arrive pas à accomplir les réformes reventiquées par les Etats-Unis, le dirigeant américain a déclaré le 29 mai que son pays mettra fin à ses relations avec l’OMS. Selon Donald Trump, les Etats-Unis vont réorienter les fonds vers d'autres besoins urgents et méritoires de santé publique dans le monde.

En fait, le retrait américain de l’OMS avant la date butoir revêt des objectifs bien ciblés. Parmi ces desseins, le plus important est de fuir devant ses responsabilités. A ce stade, la lutte contre le COVID-19 a perdu contrôle aux Etats-Unis. Pour éviter la défaite éventuelle aux prochaines élections présidentielles, il faut laisser l’OMS assumer toute la responsabilité. Le retrait de l’institution onusienne veut montrer ses vulnérabilités, prouvant que les Etats-Unis n’ont pas d’autre choix que de retirer face aux «actes excessifs» de l’OMS, toute faute est à l’origine de l’OMS.

D’un autre côté, cette décision américaine a, en outre, pour but d’échapper à une enquête menée par l’OMS sur la propagation de l’épidémie aux Etats-Unis. Il faut noter que la dernière Assemblée mondiale de la Santé a adopté la résolution d’ouvrir des enquêtes sur l’origine du nouveau coronavirus. Les Etats-Unis s’afficheront certainement sur la liste d’enquête si le pays maintient son ahhésion dans cette organisation onusienne «désobéissante». Et les dirigeants américains seront obligés de donner des explications sur les questions telles que «le développement du vaccin depuis le 11 janvier», «la contamination d’un maire risque de remonter en novembre dernier» et la fermeture subite de Fort Detrick.

Pour l’administration américaine, au lieu d’attendre passivement être interrogée et critiquée, mieux vaut se retirer rapidement de l’OMS afin d’éluder les investigations. La Maison Blanche ne s’enfoncera pas du coup dans la tempête de critique à ce stade décisif des élections présidentielles

Il en résulte que le retrait de l’OMS n’est qu’un moyen permettant à la réélction au poste présidentielle et à se justifier, plus précisément le retrait de l’OMS vise à la poursuite des intérêts personnels. Quant aux éventuelles morts en raison de manque de direction médiale après le retrait de l’OMS, cela ne fait pas part de la prise en considération des dirigants américains.

A nos jours, «La gloire et le rêve» de William Manchester demeure une oeuvre qui se lit par beaucoup de personnes. Mais, «la gloire américaine» dans la réalité n’existe que dans les déclarations verbales des dirigeants américains, et «le rêve américain» se transforme en «lapriorité américaine» dans toutes les circonstances.

Partager

Articles les plus lus