Dans la période post-épidémie, la chaîne industrielle mondiale respectera toujours les lois économiques

RCI 2020-05-28 19:09:34
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L'ancien secrétaire d'État américain Henry Kissinger a déclaré qu’après la pandémie du COVID-19, lemonde ne serait plus comme avant. Le célèbre économiste Thomas Friedman a même divisé l’histoire du monde en deux parties: celles d’avant et d’après COVID-19. Sans aucun doute, cette pandémie aura une influence de grande envergure sur le monde.

D’abord, dans le contexte de la mondialisation, toutes les parties de la chaîne industrielle sont dépendantes les unes des autres. Cette dépendance a été confirmée durant l’épidémie. Dans le secteur automobile, par exemple, la fermeture d’une usine d’assemblage en Chine a été immédiatement suivie de l’arrêt du travail dans les lignes de production de l’usine de moteurs de Toyota basée au Japon dont les produits sont pour l’usine chinoise.

Avec la stabilisation de la situation épidémique, les usines en Chine ont repris la production, ce qui soulage les tensions dans la chaîne industrielle et celle d'approvisionnement. C’est le cas notamment des masques dont la production quotidienne en Chine est passée de 8 millions à 116 millions en l’espace de seulement un mois. Cela montre la résilience de la chaîne d'approvisionnement industrielle chinoise.

Deuxièmement, les mesures unilatérales et protectionnistes de certains politiciens américains ne peuvent pas changer les lois fondamentales inhérentes à la chaîne industrielle. D'une part, les Etats-Unis ont bloqué les entreprises de haute technologie de Chine, dont Huawei. Il y a peu de temps, la société japonaise de sondages professionnels Fomalhaut Techno Solutions a démonté et analysé un smartphone de Huawei, un Mate 30 5G. Résultat: la proportion de pièces et composants chinois a augmenté de 16,5 points de pourcentage, tandis que celle de pièces et composants américains a baissé de 11,2% à 1,5%. D'autre part, le directeur du Comité national de l’économie de la Maison Blanche, Larry Kudlow, a ouvertement appelé en avril les entreprises américaines à quitter la Chine, il s’est même déclaré disposé à rembourser les frais de réinstallation. Pour les entreprises américaines basées en Chine, son appel n’est évidemment pas conforme à la logique commerciale et aux intérêts commerciaux. Les faits ont également prouvé que même pendant l'épidémie, de nombreuses entreprises américaines se déploient sur le marché chinois. Starbucks a annoncé la construction d'un parc industriel d'innovation de café à Kunshan dans le Jiangsu. La société américaine Silk EV prévoit d'investir 10 milliards de yuans pour fabriquer la première voiture de sport sous la marque Hongqi, en s’associant avec le constructeur chinois Faw.

Jusqu'à présent, la pandémie du COVID-19 n'a pas inversé le cours de la mondialisation économique, le rêve de certains politiciens d’éloigner la Chine des sphères de l’économie mondiale n'a pas été réalisé. Afin de réduire les risques potentiels au niveau des chaînes industrielles et d'approvisionnement, les entreprises étrangères les plus clairvoyantes ont choisi une approche plus directe, celle de s’installer en Chine pour être plus proches du marché chinois. Il semble que ces entreprises étrangères ont suivi les conseils du porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères, «rompre avec la Chine, c’est rompre avec les opportunités et l'avenir». Cela montre d’ailleurs l’orientation de la restructuration des chaînes industrielle et d'approvisionnement mondiales dans l'ère post-épidémique.

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