Une publication mensongère d’un think tank britannique contre la Chine

RCI 2020-05-28 18:36:00
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Récemment, une vidéo suspecte du laboratoire chinois du virus de Wuhan aurait circulé sur Internet. Selon «the Daily Telegraph» britannique publié le 4 mai, la vidéo a été publiée par un "think tank" britannique appelé Henry Jackson Society. Cette société a affirmé que l'Institut de Virologie de Wuhan n'avait pas respecté les mesures de sécurité biologique de base lorsqu'il s'agissait de la nouvelle souche mortelle de COVID-19, ce qui pourrait, selon elle, avoir causé la propagation du virus. En réponse aux questions des journalistes, Hua Chunying, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, a souligné que selon des enquêtes, la vidéo était dérivée d'un documentaire scientifique populaire «Youth in the wild», qui avait été reconstitué par fraude et tromperie, et qui n'avait rien à voir avec les activités de recherche de l'Institut de Virologie de Wuhan.

En triquant cette vidéo dans l’intention de rependre des rumeurs, en empruntant la réprimande du président Trump aux médias américains, tout porte à croire que Henry Jackson Society, auteur de cette vidéo, est un "faux think tank" (Fake Think Tank). Ce groupe de réflexion britannique, créé en 2005, doit son nom au défunt sénateur d'extrême droite américain Henry Jackson. Dès juin 2015, une agence d'enquête d'intérêt public au Royaume-Uni a publié un rapport de 84 pages indiquant que Henry Jackson Society était profondément influencée par le mystérieux pouvoir capitaliste de l'extrême droite aux États-Unis.

Le 5 février 2017, «The Sunday Times» britannique a révélé que l'ambassade du Japon au Royaume-Uni avait payé 10 000 livres (environ 12600 $) à Henry Jackson Society pour aider le Japon à fabriquer la "théorie des menaces de la Chine" à l’intérieur du Royaume-Uni.

Depuis le début de cette année, ce soi-disant groupe de réflexion, doté d’une source suspecte de fonds et revêtant un contexte compliqué et mystérieux, a publié un certain nombre de rapports très critiques sur la Chine, faisant écho à la position de certains politiciens américains. Le 8 avril, dans son rapport, cette société a dit que la Chine était responsable des difficultés que rencontre actuellement l’économie mondiale, affirmant que la Chine avait violé le «Règlement sanitaire international» et qu’elle était responsable de la propagation du COVID-19. Elle incite la Grande-Bretagne à déposer une plainte contre la Chine et réclamé une indemnité de 351 milliards de livres. Le rapport a également affirmé que l'épidémie avait causé d'énormes pertes d'environ 3 200 milliards de livres au Groupe des Sept, qui regroupe les pays les plus industrialisés (G7), et énumérait 10 voies légales pour intenter un procès contre la Chine.

Henry Jackson Society a provoqué diverses rumeurs et blâmé la Chine pour les conséquences et autre pertes dues à l’épidémie. Des accusations fausses et insupportables que le Ministère chinois des Affaires étrangères a très vite réfutées. Son porte-parole Hua Chunying a d’abord posé la question de savoir si «l’on pouvait intenter un procès contre la Chine». Pour de nombreux internautes britanniques, il est ridicule de penser en termes de procès. Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et commentateur économique en chef du «Financial Times», a déclaré que dans l'épidémie actuelle, la Chine ne devait absolument rien au monde. Ce qui est important, c’est que les pays mènent une coopération efficace pour lutter contre l'épidémie et maintenir un ordre mondial coopératif.

Henry Jackson Society ignore la tendance de la mondialisation et est obsédée à satisfaire les intérêts de quelques forces extrémistes occidentales, ce qui jette des doutes sur ses attitudes, ses capacités de recherche et son niveau académique. De nombreuses personnalités économiques internationales réputées ont déclaré qu'il n'était ni rationnel ni réaliste de «se débarrasser » de la Chine.

Un porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères avait précédemment déclaré que la « séparation » de la Chine signifierait l’absence d’opportunités et un avenir incertain. L'ouverture et l'intégration sont la bonne direction.

Partager

Articles les plus lus