Commentaire: Les séparatistes de Hong Kong se trompent d’époque

2020-05-25 20:43:59
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Tout dernier gouverneur de Hong Kong sous la colonisation britannique, Chris Patten a fait le témoignage de ce qu’a été le dur moment de la fin de cette domination de l'Empire britannique sur le territoire chinois. Il suffit d’une petite dose de la conscience humaine sur l’histoire honteuse de la colonisation pour que Patten ne puisse pas voir Hong Kong d’aujourd’hui avec les lunettes de colonisateurs et se montrer arrogant à la manière d’un ancien maître au point de se donner le luxe de s’ingérer dans les affaires de la région administrative spéciale de Hong Kong et des affaires intérieures de la Chine.

En réponse à l'opinion publique, le gouvernement central chinois était déterminé à corriger les lacunes de la législation sur la sécurité nationale pour éradiquer les forces séparatistes et terroristes délibérément cultivées à Hong Kong par d'anciens colonisateurs et forces étrangères obscures. Déboussolés, Chris Patten et ses acolytes ne cessent d’arguer que la législation sur la sécurité nationale s'écartait du peuple de Hong Kong». Pour eux, «la législation sur la sécurité nationale sonne le glas de l'autonomie de Hong Kong». Faux.

Les jérémiades des anciens colons ont une fois de plus remué le couteau dans la plaie du passé douloureux des affres de la colonisation qu’ont subies le peuple chinois et les autres peuples du monde. Depuis le milieu du XIXe siècle, la Grande Bretagne a lancé au moins trois guerres d'agression contre la Chine, dont deux Guerres de l'opium et la guerre menée par les Forces coalisées des huit puissances. La Grande-Bretagne n'a jamais présenté ses excuses pour sa domination coloniale criminelle et ses atrocités de guerre.

Un chercheur britannique de l’histoire a demandé à l’ancien ministre des Affaires Etrangères Jeremy Hunt de relire attentivement à la Déclaration commune sino-britannique sur la question de Hong Kong, selon laquelle la loi fondamentale de la RAS de Hong Kong remplacera ipso facto la déclaration pour devenir la loi de base stipulant l’autonomie de Hong Kong après son retour à la Chine. Ni la déclaration commune, ni la loi fondamentale de la RAS de Hong Kong ne tolère l’ingérence dans les affaires de Hong Kong, comme dans les affaires intérieures de Chine par les forces étrangères notamment les anciens colonisateurs.

Parlons de la loi sur la sécurité nationale. Tant qu'il s'agit d'un pays souverain, indépendant dans le monde, tout son territoire, y compris ses régions autonomes, est protégé par la loi de sécurité nationale. Sur le site officiel de la législation du gouvernement britannique, la première loi sur la sécurité nationale est le «Treason Felony Act 1848» dont certains articles sont toujours en vigueur. A l’issue de la Première Guerre mondiale, le Royaume-Uni a promulgué le «Aliens Restriction Act 1919», selon lequel les étrangers soupçonnés d'incitation à l'émeute et à la rébellion devaient être condamnés jusqu’à 10 ans de prison. Durant différentes périodes, selon l’exigence de la situation, le gouvernement britannique ne renonce jamais à aucune possibilité législative de protéger la sécurité nationale. Ces dernières années, on recourt le plus souvent au « Terrorism and Security Act » promulgué en 2015. En réponse aux fréquentes attaques terroristes et menaces à la sécurité nationale, cette loi contient des dispositions détaillées sur la restriction des voyages, des entrées et des sorties des suspects, ainsi que sur les enquêtes et la prévention des crimes terroristes.

Les politiciens britanniques doivent bien lire et relire les textes des lois de leur pays avant de débiter n’importe quoi sur les affaires de Hong Kong. Angelo Giuliano, un Suisse basé à Hong Kong a écrit dans son tweet: «Comme partout dans le monde, la législation sur la sécurité nationale à Hong Kong est primordiale, cette loi pourra nous protéger des ingérences étrangères et des menaces du terrorisme.»

Le temps s’écoule. Pourtant des politiciens britanniques, nostalgiques de la colonisation, n’ont pas une vision juste sur l’histoire et la situation actuelle. Ils sèment des troubles sur les médias occidentaux. Les Chinois leur répondent clairement: aucune survivance de l’impérialisme et du colonialisme n’est tolérée sur la moindre partie du territoire chinois.

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