Commentaire: Les politiciens américains jouant la « carte de Taïwan » ne devraient plus se faire des illusions

La 73e Assemblée mondiale de la Santé (AMS) a eu lieu les 18 et 19 mai 2020 sous forme de visioconférence. Sans surprise, l’AMS a une nouvelle fois fermé ses portes aux autorités de Taïwan. Cela montre encore l’impopularité des manœuvres sournoises de certains politiciens américains qui tentaient de faire du tapage autour de la «soi-disant participation de Taïwan à l’OMS».

En fait, ces politiciens américains devaient comprendre qu’il est inutile de défier le principe d’une seule Chine. Comme Steven Solomon, conseiller juridique principal de l’Organisation mondiale de la Santé(OMS), l’a récemment souligné, la République populaire de Chine est le seul représentant légal de la Chine au sein du système des Nations unies, et l’OMS est cohérente avec les Nations unies sur cette question.
C’est pour cette raison que la participation de la région chinoise de Taïwan à l’AMS devra se conformer au principe d’une seule Chine. C’est un principe de base entériné par la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies et la résolution 25.1 de l’AMS. Dans la charte fondatrice de l’OMS et le Règlement intérieur de l’AMS, il n’y a aucune disposition qui prévoit la participation de la région d’un pays souverain à l’AMS, même en tant qu’observateur. Les politiciens américains en sont pleinement conscients.

En fait, sur la base du principe d’une seule Chine, le gouvernement central chinois a pris les dispositions appropriées en faveur de la participation de la région de Taïwan aux affaires de santé mondiale. Ces dispositions veulent que la région de Taïwan réponde de manière opportune et efficace aux urgences de santé publique, qu’elles soient locales ou internationales. La région de Taïwan n’a jamais été exclue du système mondial de prévention des épidémies de l’OMS.

Par exemple, sur la base du principe d’une seule Chine, depuis 2019, 24 experts de la santé de la région de Taïwan ont participé, en 16 groupes, aux activités techniques de l’OMS. Après l’apparition du COVID-19, le gouvernement central chinois a invité des experts de la région de Taïwan à observer les efforts de prévention et de contrôle de l’épidémie à Wuhan en janvier. Mi-mai, le gouvernement central chinois a 152 fois donné à la région de Taïwan des informations pertinentes sur le COVID-19.

Comme l’a récemment indiqué avec sagacité le journal allemand «Rheinische Post», les Etats-Unis utilisaient la question de Taïwan comme un prétexte tendant à détourner l’attention du public américain sur l’incompétence du gouvernement face au COVID-19. Cela a également rendu le monde plus conscient des intentions sinistres de certains politiciens américains: ils ne sont pas vraiment pour le bien de Taïwan, mais ils l’utilisent simplement comme un «pion» pour rechercher des intérêts économiques et des avantages politiques.

Actuellement, les Etats-Unis ont enregistré plus de 90 000 décès dus au COVID-19. Certains experts en santé publique ont averti que «la situation épidémique du pays n’avait pas encore atteint son pic». Ces politiciens aux Etats-Unis auraient dû bien plus tôt regarder en face la dangerosité de l’épidémie du COVID dans le pays et se concentrer sur la lutte contre cette maladie. Les faits prouvent à maintes reprises que jouer la « carte de Taïwan » ne peut menacer personne ni détourner l’opinion publique internationale. Leur tentative de jouer la «carte de Taïwan» pour contenir la Chine est vouée à l’échec. Ces politiciens américains devraient ne plus se faire des illusions dans ce sens.