Donald Trump incite à la haine raciale qui se répand en Europe et en Amérique
Fin janvier de cette année, un comédien britannique d'origine chinoise a tweeté sur les réseaux sociaux : "(Au Royaume-Uni) il y a peut-être un Chinois sur 100 000 qui est infecté par le nouveau coronavirus, mais ils ressentent presque tous la 'discrimination liée au coronavirus'".
Le 16 mars, le président américain Donald Trump a utilisé pour la première fois le terme de "virus chinois" pour nommer le nouveau coronavirus. Cela a provoqué une résistance du publique mondiale et de la société chinoise, mais il n'a pas cessé ses attaques contre la Chine, incitant à plusieurs reprises la haine contre les Asiatiques dans le monde entier.
Depuis la fin mars,des États-Unis à l'Europe,la discrimination raciale et les attaques contre les Asiatiques ont considérablement augmenté. Un rapport du 27 mars a souligné que les discours racistes sur les réseaux sociaux avaient augmenté de 900% au cours du mois courant.
Selon la police londonienne, tout au long des mois de février et mars,Londres a reçu 166 cas d'attaques racistes contre des Asiatiques,contre 66 au cours de la même période l'année dernière.
A Londres il y a 70 000 étudiants et plus de 100 000 immigrants chinois. Quand ils sortent, certaines personnes font exprès de tousser ou de cracher par terre devant eux. D'autres Asiatiques vivant à Londres (Japonais,Singapouriens,Vietnamiens et Coréens) sont également victimes de ces attaques.
Le dessinateur et illustrateur britannique d'origine chinoise Debbie Tung et sa famille ont été attaqués par quatre adolescents quand ils se promenaient. La police britannique dit souvent que ces crimes racistes sont pris au sérieux,mais en fait on voit rarement des criminels traduits en justice.
Plusieurs groupes de droits de l'homme anglais ont constaté que l'opinion de Donald Trump a joué un rôle de guidepourcertains extrémistes du Royaume-Uni. Lors d'une interview Mike Ainsworth,directeur du service de Londres de l'organisation caritative « Stop Hate UK »,a indiqué que « Le nombre de crimes racistes serait beaucoup plus important que celui rapporté à la police. Je pense qu'une part de ces crimes proviennent du fait que Donald Trump parle sans cesse du 'virus chinois' ».
Selon Patrick Hermanson,chercheur de « Hope No Hate »,des extremistes britanniques ont utilisé les propos absurdes de Donald Trump pour faire courir des rumeurs sur le nouveau coronavirus sur les réseaux sociaux et la Chine devient à présent une cible de ces groupes d'extremistes.
Un journaliste a constaté que les principaux médias britanniques condamnaient la haine et la discrimination contre la Chine guidéespar Donald Trump,mais que certains médias sont eux-mêmes des boostersde haine et de discrimination. De février à mars la BBC a longtemps mis en avant les photos d'Asiatiques portant des masques dans ses reportages sur le thème de nouveau coronavirus. Et dès cette époque il y avait de nombreux cas d'attaques racistes contre des Chinois portant des masques.
Donald Trump est sans doute le plus grand meneurqui attise la discrimination et les attaques haineuses moyennantla pandémie du COVID-19. Cependant il n'est pas le seul et ce genre de propos irresponsable peut coûter la vie à des innocents.
Que ce soit aux États-Unis ou en Europe les victimes doivent,en plus de contre-attaquer dans l'opinion publique,prendre également des mesures plus efficaces et s'unir pour dire un "non" ferme aux discours haineux et au racisme !