Les principaux médias du monde unanimes à la mise en cause de Mike Pompeo
Les médias chinois et américains se sont montrés récemment unanimes au sujet de la mise en cause du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo. Pendant une semaine, le journal télévisé du soir de China Media Group a, à cinq reprises, critiqué le comportement de Pompeo qui ne cesse de mener la campagne contre la Chine. Des critiques relayés dans plusieurs médias américains, au premier rang desquels CNN. Tous ces principaux médias américains sont d’avis que Mike Pompeo prend la Chine comme bouc émissaire pour cacher les insuffisances américaines en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie COVID-19.
Les propos de Pompeo ont suscité l’attention des médias influents du monde entier. Pour ce seul mois de mai, qui n’a pas encore touché à sa fin, le nombre de reportages sur Pompeo dépassent déjà celui de tout le mois d’avril.
Parmi les médias américains, le «Washington Post», CNN et le site Politico ont publié plusieurs articles critiquant Pompéo, dont ceux signés par les experts médicaux, les hommes politiques et les chroniqueurs.
Le journal «The Hill» a résumé les critiques de Pompeo, faisant remarquer que le secrétaire d’Etat jouait à la politique pour calmer l’opinion publique intérieure, exaspérée contre les réponses inefficaces de l’administration Trump sur la COVID-19.
Le quotidien «The New York Times» a commenté dans son article du 17 avril: «La stratégie ne peut pas être plus claire: allant de l'apparition des républicains sur Fox News de manière intensive, en passant par les nouvelles publicités du Comité d'action politique de Donald Trump, jusqu’aux vives critiques contre la Chine, à travers les tweets de Trump, les républicains tentent d’imputer les responsabilités à la Chine, pour calmer le colère du public contre la mauvaise gestion de l’épidémie.
Le «Washington Post» a également estimé dans un article du 28 avril que Pompeo et Trump ne devraient plus considérer l'OMS comme un bouc émissaire pour cacher leur échec en matière de réponse à l'épidémie.
Dans la foulée, les médias d’autres pays pointent du doigt le comportement de Pompeo.
Le journal australien «Sydney Morning Herald» a cité les propos de l'ancien ministre des Affaires étrangères du Parti du travail australien, Gareth Evans, «ignorer toutes les évaluations des renseignements et inventer l’histoire du laboratoire de Wuhan n'est qu'un autre clou sur le cercueil de la crédibilité internationale des Etats-Unis.»
Le journal français «Le point» s’est ainsi interrogé: Pompeo a lié l’apparition du nouveau coronavirus à l’imprudence du personnel dans le laboratoire de Wuhan et à l’irresponsabilité des autorités locales. Mais a-t-il des preuves? Non.
Mike Pompeo n’a jamais fait montrer de la bienveillance envers la Chine. La «menace chinoise» et le «défi chinois» sont les refrains qui affectionnent Mike Pompeo dans ses discours sur la Chine depuis qu’il a été nommé secrétaire d'Etat.
Il suffit de répertorier ses discours mis en ligne sur le site officiel du gouvernement américain pour se rendre compte de son acharnement contre la Chine. Parmi les 1482 articles publiés depuis avril 2018, 152 concernent la Chine, soit plus de 10%. Cette proportion représente le 1/5 des publications de 2020. Les statistiques montrent que 80% des remarques de Pompeo concernant la Chine ne se résument qu’à des attaques et propos diffamatoires contre la Chine.
L’épidémie de la COVID-19 continue sa progression aux Etats-Unis. Au lieu de se préoccuper de la vie de ses compatriotes, Mike Pompeo, en tant que secrétaire d’Etat, débite sans cesse des accusations d’une absurdité déconcertante contre la Chine pour détourner l’attention du public. Cette démarche est synonyme de s’exposer à la honte. Cela vaut pour lui et pour son pays.