​Commentaire : Mike Pompeo tente de monter des mensonges devant l’évidence de la science

RCI 2020-05-04 21:41:14
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Les politiciens américains continuent de rependre des rumeurs sur le COVID-19. Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a, dans une interview accordée le 3 mai aux différents médias, déclaré que «de nombreuses preuves attestaient que le virus était le produit d’un laboratoire de Wuhan». Lors d'une conférence de presse récemment organisée à la Maison Blanche, le dirigeant américain a affirmé qu’il avait vu "des preuves indiquant que le nouveau coronavirus provenait d'un laboratoire chinois". Mais où sont les soi-disant preuves?

Ironiquement, juste avant le jour où le dirigeant américain a prétendu "voir les preuves", le bureau du directeur du renseignement national américain a publié une déclaration disant que "Le nouveau virus n'est pas artificiel ni génétiquement modifié."

A la question de savoir pourquoi il doutait toujours des capacités de l’Institut de virologie de Wuhan, le leader américain répond: «Je ne peux pas vous le dire, je n'ai pas le droit de vous le dire." Quelle logique!

Ces remarques erronées et déraisonnables de politiciens américains ont, par contre, montré qu'il n'y a aucune "preuve" du tout! Cela a, une fois de plus, fait le monde connaître des valeurs sans limite de Pompeo de "mentir, tricher et voler". En fait, la soi-disant "théorie du complot" selon laquelle le virus proviendrait du laboratoire a été rejetée, dès le début de l’épidémie par les milieux scientifique et sanitaire du monde. "L'épidémie est une catastrophe naturelle", c’est déjà un consensus de la communauté internationale.

Michael Ryan, directeur des programmes d’urgence de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a souligné que de nombreux scientifiques avaient étudié la séquence génétique du nouveau coronavirus et ils sont convaincus que ce virus provenait de la nature. Les dernières recherches de l'Institut Pasteur en France montrent que la pandémie actuelle en France n'est pas importée de Chine, mais d'une souche virale d'origine inconnue qui se propage localement. Ian Lipkin, professeur à l'Université de Columbia, connu sous le nom de "Virus Hunter", a également déclaré dans une interview à CNN récemment qu'il n'y avait aucune preuve qui établit la création du nouveau coronavirus à partir d’un laboratoire.

Récemment, le Prix Nobel de Médecine 2018, le célèbre immunologiste japonais Tasuku Honju a également publié un article sur le site officiel de l'Université de Kyoto, s’en prenant à celui qui utilise son nom pour diffuser de fausses informations, selon lesquelles "le nouveau coronavirus était le fait de la manipulation humaine". Le rédacteur en chef de la très respectueuse revue médicale internationale "The Lancet", Richard Horton, a récemment souligné dans une interview accordée à CMG (China Media Group) que la "théorie du complot" est défavorable pour lutter contre l'épidémie et qu’on devait étudier l’origine du virus de manière scientifique.

Evidemment, il y a un complot ourdi derrière cette farce orchestrée par les politiciens américains. Un récent article sur le Buzzfeed, site d’information des Etats-Unis, détaille le processus à partir duquel les forces américaines de droite, hostiles à la Chine, ont suscité des contradictions à des fins politiques et inventé la théorie du complot selon lequel «le "coronavirus provenait de l’Institut de virologie de Wuhan". L’article a souligné que cela "est conforme aux intérêts politiques du dirigeant américain et ses partisans fanatiques. "

Comme analysé dans cet article, l'énorme impact de l'épidémie a fait que l’administration américaine se sente comme un diable dans un bénitier. Jusqu’au 4 mai à 5 heures de Beijing, les Etats-Unis dénombraient plus de 66000 décès liés au COVID-19. Nombre supérieur à celui de ses soldats tués pendant la guerre du Vietnam. Aux Etats-Unis, la gravité de la douleur subie par la population et le mécontentement dus à l'inefficacité du gouvernement dans la lutte contre l'épidémie se cristallisent davantage. Ne se concentrant que la présidentielle en novembre prochain, des politiciens à sang froid comme Pompeo n’ont pas pensé à reconsidérer leurs politiques de prévention et contrôle de l’épidémie, ni à répondre aux préoccupations du peuple américain. Tout ce qu’ils savent faire, c’est de multiplier des rumeurs pour détourner l’attention et l’insatisfaction de l’opinion publique américaine. Le New York Times a récemment révélé que certains analystes du renseignement craignaient que la pression de l’administration américaine "déforme l'évaluation du virus" et que le nouveau coronavirus soit considéré comme une "arme politique" contre la Chine. Mike Pompeo est le principal promoteur de la pression sur les agences de renseignement américaines, pour les amener à rechercher des soi-disant preuves.

Contrairement à cela, Mike Pompeo fait la sourde oreille aux doutes raisonnables émis sur la prévention et le contrôle de l'épidémie aux Etats-Unis.

Pourquoi l'Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l'armée américaine (USAMRIID) avait-il soudainement "arrêté" des recherches pertinentes en juillet de l'année dernière? Combien de patients américains atteints de grippe sont réellement infectés par le COVID-19? Quand est-ce que l'épidémie s'est propagée aux Etats-Unis? Pourquoi la Maison Blanche a-t-elle tenté d'empêcher le célèbre épidémiologiste Anthony Fauci de témoigner à la Chambre des représentants? ... Un fil de questionnement auquel les Pompeos n’osent pas répondre. Ils doivent une explication au peuple américain et à la communauté internationale!

Tant prend le larron qu’on le pend. Ce que les politiciens américains ont fait deviendrait un vilain enregistrement dans l'histoire. Si les politiciens malfaisants comme Pompeo continuaient à tricher démesurément, le rêve de rendre l’Amérique encore plus grande ne sera peut-être qu'une blague!

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