Commentaire : Certains politiciens américains sont responsables de la propagation mondiale de COVID-19

2020-05-02 20:51:48
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«Les Etats-Unis ont laissé passer tout le mois du février et début du mars sans prendre des mesures nécessaires contre le COVID-19. Ce qui a conduit à la tragédie du nouveau coronavirus causée par l’homme», a regretté Richard Horton, rédacteur en chef de «The Lancet», la très prestigieuse revue médicale internationale. Des regrets qu’il a exprimés lors d’une interview accordée, le 1er mai, à China Média Group.  

Comme lui, beaucoup de connaisseurs ont réalisé ce qui s’est vraiment passé: c’est la mauvaise gestion de l’épidémie de certains politiciens américains qui est à la base de la propagation très rapide de l’épidémie de COVID-19 tant aux Etats-Unis qu’ à l’échelle mondiale.

Le virus ne connaît pas de frontière. Les erreurs commises par les décideurs américains et les tentatives de politiser l'épidémie ont entraîné une forte augmentation des personnes infectées et des cas des décès dans le pays. Ce qui a pesé lourdement sur la prévention et le contrôle de l'épidémie mondiale.

Dès le début, les dirigeants américains ont ignoré les alertes lancées par la Chine et l’OMS, en considérant l’épidémie de COVID-19 comme une grippe et ont obligé les médecins américains, qui ont pris conscience de l’importance de la situation, au silence. Dans le même temps, Démocrates comme Républicains sont piégés dans la lutte constante des Partis, allant de la dispute jusqu’à la destitution, sans se soucier de la propagation de l’épidémie. 70 jours durant, ils n’ont pas pris la moindre initiative pour lutter contre le COVID-19.

Même après que les Etats-Unis sont devenus le nouvel «épicentre» de l’épidémie, les politiciens américains n’ont pas ajusté leurs politiques pour sauver la vie, ils ne consacrent leur énergie qu’à imputer la responsabilité aux autres.

La réponse lente et inefficace du gouvernement américain à l'épidémie a fait des Etats-Unis un important exportateur de COVID-19. Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré dans une interview en mars dernier qu'environ 80% des cas de COVID-19 recensés dans le pays étaient des cas importés ou des personnes qui étaient en contact avec quelqu’un revenu de l’étranger. Et «les Etats-Unis sont le pays d’origine de la plupart des cas confirmés».

Selon le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, la capacité et le succès de la lutte contre l’épidémie dépendent en fin de compte du système médical le plus faible du monde. Cependant, le gouvernement américain a récemment augmenté le rapatriement des soi-disant immigrants illégaux du Mexique et des pays d'Amérique centrale, sous prétexte de «prévenir et de contrôler l’épidémie». Le ministre de la Santé du Guatemala, Hugo Monroy, a déclaré que depuis mars, le taux moyen de cas confirmés de COVID-19 de plusieurs vols de rapatriement en provenance des Etats-Unis se situait à environ 50%, et même à 75% pour certains vols. Ce comportement du gouvernement américain a été qualifié d’impitoyable par une soixantaine d’Institutions de recherches américaines, qui, dans leur déclaration commune, affirment que le gouvernement américain avait mis le monde en danger.

En plus, face aux demandes en hausse de fourniture médicale à l’échelle mondiale, les Etats-Unis, au lieu de donner un coup de main à la communauté internationale, volent comme les pirates, les matériels des autres pays et sapent ainsi la coopération mondiale en matière de prévention épidémique.

En ce moment de crise sanitaire mondiale, les Etats-Unis ont annoncé la suspension de leurs contributions à l'OMS. Cette décision va certainement affecter les capacités de cette institution onusienne, surtout en termes d’aide aux pays en développement. Aussi, la décision de Washington menacerait gravement la sécurité mondiale de la santé publique.

Ce faisceau de faits démontre qu’on n’a pas à aller loin lorsqu’il s’agit de trouver coupables. Sans doute ces politiciens américains et les Etats-Unis, la première et la seule grande puissance au monde, sont des coupables. Ils n’ont pas apporté des contributions nécessaires dans la lutte mondiale contre le COVID-19. A cela s’ajoute le fait qu’ils prônent l’unilatéralisme et le principe «l’Amérique d’abord» dans la coopération mondiale de lutte contre l’épidémie, mettant en péril la sécurité mondiale de la santé publique et l’intérêt fondamental de l’humanité.

Face à ce «plus grand défis jamais connu depuis la Seconde Guerre mondiale», la solidarité et la coopération sont les armes les plus puissantes. Certains politiciens américains, qui ignorent obstinément ce principe, seront condamnés par le monde et l'histoire.

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