Commentaire : Combien de fois les politiciens américains ont-ils caché les vérités ?

RCI 2020-04-29 23:28:45
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Des reportages du journal «Los Angeles Times» citent un rapport d’autopsie, récemment publié par le comté de Santa Clara en Californie, qui atteste l’existence du premier cas de décès du COVID-19 en date du 6 février, soit trois semaines avant l’annonce officielle par le CDC américain du premier décès de COVID-19 aux États-Unis. A la lumière de ce rapport, une question mérité d’être posée: quand est-ce que l’épidémie est apparue pour la première fois aux États-Unis?

Certains politiciens américains ont accusé la Chine d’être à l’origine du virus, pourtant le tout premier cas de décès du COVID-19 aux États-Unis concerne une personne qui ne s’était pas rendu dans un pays à risque. Il s’agit bien d’une infection de proximité. Le chef administratif du comté de Santa Clara, Jeff Smith est revenu sur les informations du département local sanitaire selon lesquelles la communauté locale pourrait avoir vu se propager le COVID-19 dès décembre 2019. Pour sa part, le gouverneur de Californie Gavin Newsom a promis de faire des autopsies sur les décès présumés de cette épidémie depuis décembre dernier, ce qui pourrait conduire à de nouvelles découvertes.

En mars de cette année, Robert Redfield, directeur du CDC américain, a publiquement admis que certaines personnes qu’on croyait mortes, en septembre 2019, de la saison de la grippe, étaient en réalité infectées par le nouveau coronavirus
De plus en plus de preuves montrent que l’apparition du nouveau coronavirus aux États-Unis est bien antérieure à la période où l’administration américaine l’a officiellement annoncée. Il existe des preuves indiquant que le gouvernement américain a délibérément caché l’existence de ce virus sur son territoire. Selon le «New York Times», en janvier 2020, la femme médecin américaine Helen Chu a mis en garde contre la situation épidémique à l’intérieur des États-Unis et a communiqué les résultats des tests à l’agence de réglementation américaine, mais elle a été muselée. À la fin du mois de février, la Maison Blanche a demandé aux responsables, aux services de santé et aux experts d’obtenir l’approbation du Bureau du vice-président Mike Pence avant de faire des déclarations publiques sur l’épidémie. Dans le même temps, plusieurs rapports d’alerte précoce ont été formulés au sein des autorités américaines, mais ils ont été tous ignorés par l’actuelle administration.
Tout ne peut pas être caché à la science. Selon le «New York Times», une récente campagne de tests effectués sur les New-Yorkais a révélé que 20% des citoyens de la ville ont porté des anticorps contre le nouveau coronavirus. Un résultat de test d’anticorps publié par l’Université de Stanford le 17 avril a montré que le nombre réel de personnes infectées par le nouveau coronavirus aux États-Unis pourrait être 55 fois plus élevé que les données officielles. Cela révèle en outre qu’il existe d’énormes lacunes dans les statistiques américaines.

À l’heure actuelle, le nombre de contaminations aux États-Unis a dépassé la barre d’un million et la situation en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie reste très préoccupante. Les politiciens américains devraient placer la sécurité de la vie du peuple américain au-dessus des calculs politiques et clarifier le travail de la prévention et du contrôle de l’épidémie dès que possible, afin de donner au peuple américain et à la communauté internationale une explication raisonnable. S’ils continuent de semer la confusion dans le public en propageant des rumeurs, cela mettra, sans aucun doute, en danger la vie et la santé du peuple américain. Pas étonnant, dans ces conditions, de voir le rêve de rendre l’Amérique encore plus grande, se transformer en un conte de fées.

Partager

Articles les plus lus