Commentaire : solidarité et coopération, arme la plus redoutable contre le COVID-19

Pendant cette crise, la Chine a choisi de mener des coopérations internationales et de partager ses expériences antiépidémiques, en assumant ses responsabilités en tant que grand pays. C’est ce qu’a récemment affirmé Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français.

Début 2020, sous la direction du président Xi Jinping, les Chinois ont affronté les défis du COVID-19 dans l’unité et la solidarité, et ont obtenu des réalisations importantes dans la prévention et le contrôle de l’épidémie. D’après le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, les sacrifices de tous les Chinois pour empêcher la propagation du virus constituent une grande contribution pour toute l’humanité.

Depuis l’apparition de l’épidémie, le président Xi Jinping a communiqué étroitement, par téléphone, avec plus de 20 dirigeants étrangers et chefs d’organisations internationales. Pour lui, l’humanité partage un destin commun, et que la solidarité et la coopération sont une arme puissante contre l’épidémie.

Dans le même temps, la Chine s’est montrée ouverte, transparente et responsable en rapportant, dès les premiers instants, des informations relatives à l’épidémie à l'Organisation mondiale de la santé. Le représentant résident de l’OMS en Chine Gauden Galea a déclaré que la Chine lui avait informé officieusement de la présence d’une pneumonie anormale le 31 décembre 2019. A partir du 3 janvier 2020, la Chine a commencé à communiquer régulièrement sur cette pneumonie avec l’OMS, les organisations internationales et régionales concernées et les régions chinoises de Hong Kong, Macao et Taiwan. La Chine a également partagé dans les meilleurs délais la séquence du génome du nouveau coronavirus au monde et initié immédiatement une coopération internationale entre les experts en prévention et contrôle des épidémies.

Depuis mars, l’épidémie se propage rapidement dans le monde et a gagné plus de 200 pays et régions du monde. La Chine y vient avec ses aides médicales dans la mesure de ses capacités. Elle a jusqu’au 19 avril fourni une assistance matérielle, notamment des masques, des vêtements de protection, des kits de test et des ventilateurs à 127 pays et 4 organisations internationales, et a envoyé 17 groupes d'experts médicaux dans 15 pays. La Chine a également fait don de 50 millions de dollars à l'OMS, partageant sans réserve ses méthodes de prévention, de contrôle, de diagnostic et de traitement avec la communauté internationale.

S'appuyant sur l'expérience chinoise, des hôpitaux mobiles ont été créés à Téhéran, à New York, à Londres et dans d'autres villes du monde, des mesures de confinement ont été mises en place dans plusieurs pays européens. Clifford Lane, expert américain en maladies infectieuses a déclaré que l’expérience de la Chine en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie a été novatrice et inspirante, et aiderait d’autres pays à éviter des détours.

Il convient de mentionner que «l’usine du monde» tourne à plein régime dans le souci de subvenir au besoin des autres pays qui luttent contre l’épidémie. Bill Gates, coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates estime que la Chine aide d'autres pays et participe à la fourniture des matériaux clés, ce qui apportera, soutient-il, un changement majeur dans la lutte contre l'épidémie mondiale.

Pour vaincre l'épidémie, la règle est l'unité, l'unité, l'unité! C’est ce qu’exhorte le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. La revue médicale «The Lancet» a également publié un éditorial, affirmant que la pandémie de COVID-19 avait donné des exemples de la solidarité internationale.

Le virus n'a pas de frontières et l'épidémie ne fait exception de personne. La solidarité et la coopération donnent à l’humanité l’espoir de surmonter la crise et de continuer à avancer. Comme l'ancien secrétaire d'État américain Henry Alfred Kissinger l'a souligné dans son article intitulé «La pandémie changera à jamais l'ordre mondial», aucun pays ne peut vaincre le virus par ses propres efforts sans passer par la coopération internationale.